dim. Sep 22nd, 2024

Lo Faible niveau d’information des utilisateurs sur les questions liées au déploiement des voitures connectées.  souligne la nécessité d’une plus grande transparence et d’une information plus complète pour protéger les consommateurs, notamment en ce qui concerne la collecte et le traitement des données. C’est ce qui ressort d’un recherche commandée par la Commission européenne FIA  – la Fédération Internationale de l’Automobile – sur un échantillon de 11 000 automobilistes de 11 pays (outre l’Italie, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, la Finlande, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Pologne, la République tchèque et l’Espagne), visant à connaître l’attitude des citoyens de l’UE à l’égard des développements technologiques. 

L’enquête brosse un tableau loin d’être rassurant : 59% des conducteurs pensent que leur véhicule n’est pas connecté, 61% ne se souviennent pas avoir donné leur consentement à la collecte et au traitement des données.  liées à leur voiture. Seuls 47 % savent que ces données – qui peuvent inclure des informations personnelles telles que le trafic téléphonique et les contacts e-mail – sont enregistrées et partagées, tandis que 59 % s’inquiètent de ne pas avoir suffisamment de précisions sur la manière dont elles sont utilisées.

L’étude – qui portait notamment sur la liberté de choix des consommateurs, les prix et la rapidité de la prestation de services – a également montré que 65 % des automobilistes souhaitent pouvoir changer de fournisseur de services télématiques pour leur véhicule, et que 61 % d’entre eux souhaitent également pouvoir le faire pendant la durée de vie de leur véhicule. Pour 59 % des personnes interrogées, c’est le constructeur qui doit offrir davantage de services connectés supplémentaires que les tiers. En outre, 62 % des propriétaires de voitures sont prêts à passer d’un atelier officiel du constructeur à un atelier privé si cela se traduit par une baisse des prix ; 56 % accepteraient de le faire en échange d’un service plus rapide. L’accès aux services à distance (46 %), y compris directement à partir de l’ordinateur de bord (42 %) ou par l’intermédiaire d’une application (41 %), est un autre facteur susceptible d’inciter les automobilistes à changer d’atelier. Enfin, environ un tiers des personnes interrogées (29 %) sont favorables à l’idée de dépenser de l’argent pour acheter des applications dédiées à la voiture, tandis que 50 % accepteraient de le faire en payant par la réception de publicités dédiées.

Enfin, l’étude de la FIA se penche sur les attentes des conducteurs concernant la législation de l’UE qui sera discutée par la Commission européenne. 46 % d’entre eux pensent qu’il y aura un impact positif sur la sécurité routière, 43 % comptent sur une plus grande diversification des services offerts, 42 % sur une innovation plus rapide. Quarante pour cent pensent également qu’il y aura une amélioration en ce qui concerne la congestion et 35 % espèrent qu’il y aura également un effet sur les prix des services pour les consommateurs.

Selon la Fédération internationale de l’automobile – compte tenu également du fait que, d’ici 2030, 90 % des voitures seront connectées  – le législateur européen devra accorder une attention particulière à la promotion de ce développement technologique, en tenant compte, toutefois, des nombreux aspects délicats qui doivent encore être clarifiés en ce qui concerne la collecte et l’utilisation des données à caractère personnel.

By Nermond

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