sam. Déc 21st, 2024

La Commission européenne et le gouvernement italien sont parvenus à un accord sur le versement de la troisième tranche du Pnrr-Plan national de relance et de résilience. Le feu vert a été donné pour le versement de la troisième tranche du PNR de 18,5 milliards d’euros. Le ministre des Affaires européennes Raffaele Fitto qui a présidé la réunion de la Cabina di Regia au Palazzo Chigi, aurait soumis une proposition visant à modifier le format de la troisième tranche, qui comprend 55 objectifs. L’Italie en a fait la demande à la Commission européenne à la fin de l’année 2022. L’objectif intermédiaire de 7 500 lits étudiants à atteindre fin 2022 disparaît, ce quota est inclus dans les 60 000 lits prévus fin 2026. Ainsi, la troisième tranche du PNR pour l’Italie sera réduite de 519 millions d’euros, avec l’accord de les récupérer dans la quatrième tranche. C’est, selon des sources gouvernementales, le changement qui a été discuté à la Cabina di Regia, une solution qui permettrait de sortir de l’impasse sur ce dossier. trancheque l’Italie attend depuis près de sept mois. « En accord avec la Commission européenne, les changements proposés n’auront aucune incidence sur le montant total des paiements que l’Italie recevra en 2023 au titre des troisième et quatrième tranches (d’un montant total de 35 milliards d’euros). La troisième tranche comprendra 54 objectifs pour 18,5 milliards d’euros, et la quatrième 28 objectifs pour 16,5 milliards d’euros. Le total de 35 milliards d’euros prévu par le PNR en 2023 sera intégralement collecté », peut-on lire dans la note du Palazzo Chigi. Sur les résidences universitaires, nous avions raison, mais le ministère n’a jamais voulu nous écouter ». Ainsi, dans une note, leUdu-Union des étudiants de l’U niversités  sur le déblocage de la troisième tranche du PNR qui ne comprend pas de fonds pour le logement universitaire. « Nous avions dit, poursuit l’Udu, qu’il n’était pas correct de donner 210 millions à des particuliers, souvent pour des lits qui existaient déjà, alors que seuls les nouveaux lits devaient être comptabilisés. La responsabilité de cet échec incombe entièrement au gouvernement. Nous voulons que le ministre Bernini nous convoque d’urgence pour repenser ensemble le plan de construction des « résidences universitaires ».

S&P : L’Italie et l’Espagne à la traîne 

Cependant, Rome et Madrid seraient très en retard dans l’utilisation des fonds des PNR. C’est ce que l’on constate S&P  dans un rapport sur la mise en œuvre du plan. Pour l’agence de notation, le mécanisme de relance et de résilience stimulera l’investissement public en Espagne et en Italie à moyen terme. Cela fait suite à une baisse significative des dépenses publiques dans ces deux pays depuis dix ans. L’utilisation de ces fonds, cependant, « est bien en retard par rapport à l’échéance initiale de 2026″. S&P estime qu’à la fin de 2022, l’Espagne et l’Italie n’avaient utilisé que 10 % et 20 % des ressources disponibles, respectivement. Il semble de plus en plus probable que ces pays, ainsi que d’autres gouvernements qui bénéficient d’importantes subventions de l’Union européenne, demanderont plus de temps pour entreprendre des projets d’investissement complexes qui répondent aux objectifs en matière de climat, de numérisation et de cohésion sociale ». Selon S&P, la capacité réduite du secteur public, les complexités administratives, y compris les nouveaux processus de gestion des fonds du RFF, la supervision de la lutte contre la corruption, les règles de l’UE en matière d’aides d’État et l’inflation élevée ont contribué à ces retards. S&P Global Ratings ne pense pas que les entrées et les dépenses liées à la facilité de redressement et de résilience affecteront la solvabilité des autorités locales et régionales espagnoles et italiennes. Cependant, elle s’attend à des décalages temporaires entre les revenus accumulés et l’exécution des investissements.

By Nermond

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