« Pour l’année 2023, une prime supplémentaire de augmentation du nombre de bénéficiaires des primes sociales pour l’électricité et le gaz qui pourrait s’élever à environ 4,7 et 2,8 millions de ménages respectivement ».
Ainsi le président d’Arera, Stefano Besseghini dans son rapport annuel 2023 dans lequel il note que « les derniers mois de cette année verront nécessairement une phase de remise en question des primes sociales ; des évaluations et des choix seront nécessaires concernant le seuil d’accès à l’Isee et les valeurs économiques des remises sur les factures ».
Pour l’année 2023, le seuil d’accès aux primes énergie est de 15 000 euros pour les ménages ayant moins de 4 enfants fiscalement à charge et de 30 000 euros pour ceux ayant au moins 4 enfants à charge. Les primes énergie pour difficultés économiques sont devenues automatiques à partir du 1er janvier 2021.
« Je voudrais souligner ici le changement significatif de méthode : jusqu’en 2020, les ménages ayant un degré d’information et de capacité suffisant accédaient à la prime sociale ; à partir de 2021, tous les ménages dont les conditions de difficultés économiques sont certifiées par l’indicateur approprié en bénéficieront », précise M. Besseghini.
« Le passage à l’automaticité a donc permis une efficacité extraordinaire des mesures adoptées dans la phase d’urgence en termes d’extension du public et d’attribution de la prestation », conclut le président de l’ARERA.
Les primes sociales de l’électricité et du gaz pour difficultés économiques sont constituées en Italie « certainement les instruments qui, en termes de longévité, sont les plus répandus dans le pays et ont le plus d’impact sur les ménages concernés, représentent la mesure la plus significative pour lutter, sinon contre la pauvreté énergétique, du moins contre la pauvreté énergétique économique et sociale la plus prononcée dans notre pays. ‘, estime M. Besseghini.
En 2022, deuxième année de mise en œuvre du système de reconnaissance automatique des primes, un total de 6 207 263 primes pour difficultés économiques a été versé : 3 766 105 primes d’électricité (+51,4 % par rapport à 2021) et 2 441 158 primes de gaz (+58,7 %) pour une valeur totale de plus de 2 162 millions d’euros (environ 1 313 millions d’euros pour les primes d’électricité et environ 849 millions d’euros pour les primes directes de gaz). La prime d’inconfort physique, reconnue en 2021 à 52.176 ménages (+24,33%), reste « à la demande » via le système SGATE.
À partir du 1er octobre 2021, une série de dispositions législatives a prévu le renforcement du bonus social pour l’électricité et le gaz sur une base trimestrielle, financé par des fonds du budget de l’État transférés à la Cassa per i servizi energetici e ambientali. L’Autorité a ensuite introduit la composante compensatoire supplémentaire (CCI), qui s’ajoute à la prime « ordinaire » et qui est mise à jour tous les trimestres. Toujours dans cette optique, le gouvernement a adopté de nouvelles mesures urgentes pour contrer les effets économiques de la crise ukrainienne, prévoyant notamment de relever, pour la période du 1er avril au 31 décembre 2022, le seuil de l’ISEE pour l’accès au bonus social pour l’électricité et le gaz à 12 000 € (relevé ultérieurement à 15 000 € pour 2023, 30 000 € pour les familles nombreuses).
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