sam. Déc 21st, 2024

Les grandes entreprises italiennes ont des prévisions défavorables  pour le deuxième trimestre de l’année. C’est ce qu’indique la Banque d’Italie, dans l’enquête menée entre le 22 mai et le 12 juin 2023 auprès d’un échantillon d’entreprises de l’industrie et des services employant au moins 50 salariés.
 

Les anticipations d’inflation à la consommation ont diminué sur tous les horizons temporels, s’établissant à 5,8 % sur 12 mois,  à 5 % et 4,5 % à l’horizon de 2 ans et de 3 à 5 ans respectivement, selon l’enquête de la Banque d’Italie sur les anticipations d’inflation et de croissance. « La dynamique des prix pratiqués par les entreprises resterait soutenue au cours des 12 prochains mois, même si elle s’atténue dans l’ensemble, » peut-on lire.

Par rapport à l’année précédente, les prix de vente ont été révisés à la hausse en moyenne de 6,9 % dans l’industrie au sens strict (contre 7,6 % lors de l’enquête précédente), de 5 % dans les services (contre 4,3 %) et de 5,9 % dans la construction (contre 6,4 %). Les entreprises s’attendent à ce que la croissance des prix de vente se ralentisse au cours des douze prochains mois dans l’industrie au sens étroit et dans la construction, et qu’elle reste plus ou moins stable dans les services. Les prix des produits de base continuent de pousser les prix de vente à la hausse, mais dans une moindre mesure qu’au trimestre précédent. « La hausse des coûts de la main-d’œuvre et des intrants intermédiaires contribuerait également à l’augmentation des prix », explique l’enquête. Par ailleurs, au deuxième trimestre, la proportion d’entreprises ayant rencontré des difficultés avec les prix de l’énergie a légèrement diminué (de 52 % à 47 %) et la proportion d’entreprises estimant que les prix de l’énergie auront une influence à la hausse sur leurs prix au cours des trois prochains mois a « diminué de moitié » par rapport à l’enquête précédente, passant de 39 à 20.

 »Les prévisions concernant leurs propres conditions d’exploitation pour les trois prochains mois se sont détériorées pour les entreprises de l’industrie au sens strict, alors qu’elles se sont améliorées dans les services et la construction », indique le rapport.  »L’impulsion de la demande, qui avait soutenu l’activité au premier trimestre de l’année, s’est affaiblie ; les prévisions concernant la demande, tant totale qu’étrangère, pour les mois à venir, se sont également affaiblies. Bien que les conditions d’investissement soient considérées comme défavorables, en particulier pour les entreprises de l’industrie et des services, les entreprises continuent de prévoir une expansion de l’investissement pour l’année en cours. Les perspectives d’emploi pour les trois prochains mois restent positives. Les principales contraintes pesant sur les perspectives de croissance restent l’incertitude économique et politique et, « bien que dans une bien moindre mesure qu’en 2022, l’évolution des prix du pétrole ».

By Nermond

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