Le Conseil Agriculture et Pêche de l’UE a adopté les conclusions de la présidence sur le paquet pêche, qui prévoit entre autres mesures l’arrêt définitif du chalutage à partir de 2030. Le texte a été approuvé avec seulement l’Italie qui a voté contre.
Vingt-six pays soutiennent la proposition », a déclaré le président du Conseil « Agriculture », Ministre suédois Peter Kullgreen – Je résume donc la situation comme suit : le Conseil a adopté les conclusions avec le soutien de tous les États membres, à l’exception de l’Italie ».
« L’opposition de l’Italie au plan d’action de l’UE pour la pêche est due à la conscience que nous avons le devoir de protéger un secteur stratégique pour notre nation. a déclaré le ministre de l’agriculture Francesco Lollobrigida après le vote négatif du Conseil européen de ce matin à Bruxelles. Les intérêts du secteur doivent être défendus, compte tenu également de la position unanime de la 13e Commission de l’agriculture de la Chambre des députés, qui a exprimé ces derniers jours son « non » à la proposition de la Commission européenne sur la pêche. L’Italie, souligne le patron de Masaf, demande que l’on évalue les répercussions socio-économiques et sur l’emploi des mesures, que l’on vérifie l’introduction des mesures de lutte contre la pêche, que l’on encourage l’utilisation de moteurs thermiques à émissions réduites et que l’on vérifie les zones interdites à la pêche au chalut.
« La Commission européenne devra maintenant prendre en compte cette position et adapter la proposition en fonction des orientations qui se sont dégagées ». Ainsi dans une note Alleanza Cooperative Italiane Pesca (Agci Agrital, Fedagripesca/Confcooperative, Legacoop Agroalimentare), Federpesca, Coldiretti Impresa Pesca, Fai-Cisl, Flai-Cgil e Uila Pesca suite au vote de l’Italie contre les conclusions présentées par la présidence suédoise sur la pêche, « insuffisamment critiques à l’égard du plan d’action et comportant des références dangereuses à la taxation des carburants ». « Le plan, rappellent les organisations italiennes, risque de mettre hors jeu une grande partie de la pêche italienne et, avec elle, les meilleures productions de nos mers.
Nombreuses et lourdes, en effet, sont les nouveautés : rdes filets à mailles plus larges, l’obligation de pêcher plus loin de la côte, une composition différente des engins et des tailles « minimales » pour les poissons. Le secteur du chalut, le plus touché par les nouvelles mesures, représente 60 % de la flotte nationale en termes de tonnage et emploie directement environ 10 000 personnes, pour un chiffre d’affaires d’environ 600 millions d’euros, soit près de 40 % du chiffre d’affaires total.