dim. Déc 22nd, 2024

La Confrérie de la Solitude de Saint Bonaventure présenté ce vendredi, à tous les frères et sœurs de la corporation, le projet d’amélioration et d’adaptation du paso de su dolorosa titular, une commission confiée à Joaquín Sánchez de los Reyes qui devra être approuvée ou rejetée lors d’une assemblée générale extraordinaire en septembre prochain. Le paso a été conçu par Emilio García Armenta en 1954 – à l’exception du candélabre, de Guzmán Bejarano – et a été créé les années suivantes.

Une initiative motivée par trois questions essentielles : premièrement, la faible hauteur du portail et de la porte de l’église du couvent de San Buenaventura ; deuxièmement, les dimensions globales du cortège processionnel, ainsi que le volume et la hauteur de sa corbeille et de son candélabre à vent. De cette manière, l’image titulaire – l’une des plus hautes de la Semaine Sainte – est perçue comme quelque peu « enfouie » dans la procession, car elle ne peut pas être placée plus haut sur le support, ce qui donne un effet dissonant de taille excessive vue de côté pour le mystère ou la scène qui est représentée.



En plus de tout cela, il y a le l’état général de certaines zones du col, comme les candélabres, qui doivent être retravaillés, alignés et les systèmes de fixation et d’ancrage revus, la suppression des guirlandes en bois sculpté sur le ventilateur, qui faisaient partie du projet d’Armenta et qui doivent maintenant être réintégrées, et enfin le fait que le fait qu’il n’y ait pas de guidon, comme la précédente, car l’intention de la confrérie est d’inclure la figure du maniguetero.

Dans ce document, « et comme prémisse générale, le paso processionnel est considéré et traité comme ce qu’il est, une création brillante où convergent des noms de grand talent dans les arts de la confrérie, et par conséquent les actions proposées sont totalement réversibles et visent à améliorer subtilement le résultat esthétique et sa fonctionnalité, mais en aucun cas elles ne visent à modifier de manière frappante et définitive son empreinte de près de trois quarts de siècle, visuellement liée à l’image, à la confrérie et à la Semaine Sainte », précise la confrérie.

Guirlandes et candélabres

Comme première opération, il est envisagé la récupération des guirlandes qui faisaient partie du projet d’Armenta, dont la plupart ont été conservées, et qui doivent être restaurées et montées correctement. Parmi les autres questions à traiter sont les candélabresqui sont trop hauts pour la hauteur à laquelle la Vierge peut se tenir sur le paso.

Chacun d’eux est composé de trois pièces : le tronc central situé en diagonale à l’angle ou au coin des plates-formes et deux groupes de bras qui tombent vers les côtés et l’avant du paso. Par conséquent, ce projet propose de changer la base, en conservant celle d’origine, pour une autre plus courte de 6 centimètres. en hauteur, en ajustant également la fixation au tronc central des bras qui tombent vers l’avant et la côte, afin que ces bras ne soient pas trop cachés derrière la crête.

De la même manière, d’autres candélabres plus petits, du même style, de la même sculpture et de la même empreinte, sont proposés pour le centre des côtés du passage, ce qui permet de mieux articuler l’espace et la longueur de celui-ci et de servir de repère pour différencier visuellement les deux zones où se trouvent les éléments qui composent la scène ou le passage représenté ; d’un côté la Sainte Croix avec le linceul et les escaliers, et de l’autre l’image de Notre-Dame de la Solitude.

Les manches et les jupes

Pour les l’inclusion des poignées, le projet prévoyait d’en concevoir quelques-unes dans le style de la plate-forme de procession, en combinant l’acajou avec quelques incrustations d’argent repoussé. Elles ne sont pas excessivement grandes ou volumétriques, et s’intéressent davantage aux détails et aux finitions des évents. Ils ont une section carrée ou prismatique et un sommet cylindrique.

Comme la touche finale du projet et la section la plus ambitieuse du projet, des jupes brodées de style renaissance sont proposées, celle utilisée lors de la procession, avec une bordure tirée de la décoration de celle-ci et quatre broches allongées par tissu. Les médaillons sont censés représenter le même symbolisme qu’aujourd’hui : sur le devant, les armoiries originales de la Confrérie, avec la Sainte Croix en germe, les armoiries royales d’Espagne, contemplées dans les armoiries de la Confrérie d’un côté, les armoiries royales du Portugal de l’autre, et l’accolade franciscaine, représentative de cet ordre, sur le dos.

By Nermond

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