dim. Déc 22nd, 2024


A un soleil étouffant et juste se déployait sa couche de feu invisible sur les pavés et le calcaire, bien que l’ombre – très recherchée – équilibrait le mercure. Malgré cela, les voisins et les confréries de Camas étaient, comme il y a dix ans, comme il y a des siècles, aux côtés de leur Virgen de los Dolores, sur les lèvres de laquelle est comprimée une beauté délicate et douloureuse. À sept heures du soir, les portes de Santa María de Gracia s’ouvrent et, précédé d’une procession animée, le paso de palio de la Vierge douloureuse – à l’heure du jeudi saint – revient dans les rues de son village. Dans l’esprit et dans la rétine, la rue Pureza, l’Arenal, le pont, le Baratillo…

Dix ans se sont écoulés depuis un couronnement vraiment extraordinaire. C’était la première fois qu’une image de la province se rendait à la cathédrale métropolitaine pour être couronnée canoniquement. C’est la rumeur qui circulait dans les conversations des nombreux confrères venus de la capitale pour rencontrer le saint patron de la cathédrale. « Bien sûr, je me souviens… Lorsqu’il était à Santa Ana ou qu’il a visité le Cachorro ? La route qu’il a empruntée pour se rendre à Séville… ». Cette fois-ci, les rôles sont inversés.



Peu à peu, la Plaza de la Cruz est parsemée de parapluies et de commentaires sardoniques : « Faites attention quand vous la fermez que nous ne soyons pas éclaboussés ! Il faisait plus de trente-quatre degrés mais à huit heures du soir, la Vierge étant placée sur l’autel provisoire, une cérémonie profonde et émouvante commença, accompagnée de la musique du chœur rociero de la branche de Camas et d’une généreuse représentation des confréries. Parmi les invités se trouvait Ignacio Soro, frère aîné de Gran Poder. Teodoro León, qui est parti à la fin de la messe, a pris la présidence.

Alors qu’il était prévu de commencer le voyage de retour vers neuf heures du soir, l’arrivée de l’avion a été retardée par l’arrivée de l’avion. dolorosa ne quitta la Plaza de la Cruz qu’à dix heures moins le quart. la nuit, une fois la chaleur apaisée. Dans les premières rues du cortège, il y avait une foule notable et prévenante, tant locale qu’étrangère, tandis qu’un grand bruit tournait autour de l’avant du cortège jusqu’à ce que des places se libèrent dans la rue Ángel. Les premiers applaudissements pour la cuadrilla et la de la Croix-Rouge, qui nous a accompagnés tout au long du chemin du retour, jouant une série de marches en accord avec la commémoration : Coronación de la Macarena, Coronación, Madre de los Gitanos Coronada….

Particulièrement émouvante est la aux agents de santé du centre de santé local, qui ont brièvement interrompu leur précieux travail pour recevoir la Vierge. La procession est entrée complètement dans le centre médical, et une ovation a clôturé la procession lorsqu’elle s’est levée pour faire ses derniers adieux. Au moment du départ pour Santa María de Gracia, les accompagnateurs (pas tant la candelería, qui était complètement éteinte mais qui a repris peu à peu ses couleurs) fêtaient l’air frais et l’air indéfini qui a accompagné la procession dans cette artère de la ville. Dans la Casa Hermandad del Rocío, il y a eu du bruit et des acclamations, et la note la plus recueillie a été offerte par le trio final de Triana s’agenouille.

Les horloges des cameros ont sonné midi et demi lorsque le dernier bâton se perdit dans le linteau de l’église paroissiale. Ni la chaleur, ni un jeudi, ni un printemps indéniablement intense n’ont dilué l’élan des confrères et, encore moins, la dévotion d’un peuple, qui chaque 15 juin se souvient de cet acte irréparable. Un après-midi sans aucune objection, de pur plaisir de la fraternité.

Et ce, en un peu plus de trois mois, le Gran Poder.

By Nermond

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