Les éléments suivants ont été réalisés depuis plus de deux mois de ce jour. Pour plus d’un confrère, cela semble une éternité -Mais personne ne peut oublier tout ce qui a été vécu dans la ville en ce jour inoubliable. Ce Santo Entierro Grande a fait découvrir aux nouvelles générations un charme inconnu : dans les transferts, en réalité, il y a un l’inimaginable, l’insolite, l’inattendu. Et dans ce chapelet d’images (qui sait si elles seront un jour, dans un futur impensable, à nouveau dessinées), émergeait avec une signification particulière la participation du mystère de la Rédemption au baiser de Judas, qui a fait son apparition pour la première fois lors de cet événement presque légendaire.
C’était -peut-être avec le Señor de la Victoria- l’acteur le plus important de l’événement. La confirmation d’une Semaine Sainte bien ancrée dans le contemporain, d’une croissance continue à tous les niveaux. Avec une esthétique notoirement opposée à celle du lundi de Pâques, avec sa tunique brodée et ses coudières violettes (je suis favorable à sa reprise dans les futures stations de pénitence), le Señor de Santiago a répondu à l’invitation en respectant sa personnalité et sa marque de fabrique. De plus, la corporation s’est engagée à répéter un format qui avait déjà fait ses preuves en son temps : le retour par les Jardins de Murillo, avec un clin d’œil à sa propre histoire en visitant Santa María la Blanca. Ce fut le cas en 2011, lors d’une Semaine Sainte au mauvais temps, mais avec la lumière de l’après-midi.
En ce 8 avril, c’est une lune très pleine qui a parachevé une scène parfaite : la fraîcheur blessante des ficus, le vert terne et chaud des célindas et une insistante sensation d’étrangeté qui, peu à peu, s’est transformée en une mélancolie voulue. Le son de son groupe, la Redención, qui a opté pour des musiciens professionnels (Desde Triana). immortaliser un instant pour y revenir, comme un baume sur le temps. Car c’est bien ce qui s’est passé.
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