lun. Déc 23rd, 2024

Il reste à peine un mois pour que l’entrée en vigueur de la réforme du travail sportif (1er juillet) soit reportée. Cependant, il y a deux jours, le Conseil des ministres a examiné le texte final qui, par rapport aux versions précédentes, comporte quelques nouveautés concernant les organismes de sport amateur et le travail sportif.

– D’importantes facilités en matière d’Inail et de sécurité au travail pour les sportifs amateurs qui exercent des activités à titre bénévole ou qui perçoivent une rémunération inférieure à 5.000 euros sont en cours d’élaboration.

– Introduction du régime de consentement tacite de l’administration compétente pour les agents publics qui effectuent des prestations rémunérées dans le domaine du sport.

– Les directeurs de match et les personnes chargées d’assurer le déroulement des compétitions sportives. La notification ou la désignation par l’organisme d’affiliation sera suffisante pour ces tâches. Ces personnes pourront également recevoir des remboursements forfaitaires d’un montant maximum de 5.000 euros pour les activités exercées dans leur commune de résidence. Cette dernière indication paraît excessivement limitative.

– Augmentation de 18 à 24 heures de la limite hebdomadaire qui permet, en présence des conditions requises prévues, d’encadrer présumément le contrat de travail dans la sphère de la collaboration coordonnée et continue. Pour les Asd et Ssd qui ne dépassent pas 200.000 euros de chiffre d’affaires, il est en outre prévu un crédit d’impôt, à imputer dans le F24, égal aux cotisations de sécurité sociale qu’elles versent sur la rémunération des travailleurs sportifs.

– Exclusion de la liste des travailleurs sportifs de ceux qui sont inscrits dans les registres professionnels. Prenons l’exemple du kinésithérapeute dont la qualification professionnelle est délivrée en dehors de l’ordre sportif. Dans cette hypothèse, si le contenu du projet était confirmé, cette personne, indépendamment de l’exercice d’activités professionnelles pour l’Asd/Ssd, resterait exclue des nouveaux régimes fiscaux et de sécurité sociale du décret législatif 36/21.

– Conformité. À partir du 1er juillet prochain, l’obligation de communiquer au Registre national des activités de sport amateur (Rnasd) les données nécessaires à l’identification de la relation de travail par les associations ou sociétés de sport amateur (Asd ou Ssd) sera effective. La communication au Rnasd sera à toutes fins utiles équivalente à celle faite au centre pour l’emploi, avec des sanctions en cas de non-respect. Cependant, moins d’un mois après l’entrée en vigueur des nouvelles règles, les spécifications techniques et les protocoles informatiques permettant les nouveaux accomplissements requis par la législation n’ont pas encore été publiés.

– Création d’une commission permanente composée du Département des sports, du CONI et du CIP, chargée d’évaluer les statuts des entités en vue de leur inscription au Registre des activités sportives. Sur le plan de la simplification, il convient de noter la suppression définitive de l’obligation de présenter le modèle Eas pour les associations et sociétés de sport amateur.

By Nermond

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