dim. Déc 22nd, 2024

La confrérie des Jesús Despojadopar l’intermédiaire de ses profils officiels, a annoncé le le renouvellement du contrat avec la Banda Sinfónica del Liceo de la Música de Moguer.La fanfare accompagne chaque année la Virgen de los Dolores y Misericordia lors de la procession pénitentielle du dimanche des Rameaux. Ceci a été accepté par le conseil d’administration, car le contrat est renouvelé chaque année une fois que la semaine sainte de l’année en question est terminée.

Par conséquent, le groupe dirigé par Iván Macías apparaîtra à nouveau dans la semaine principale de la ville, comme il le fait depuis dix années consécutives et ininterrompues (à l’exception de la pandémie, bien sûr). Le groupe a fait ses débuts après la dolorosa de Molviedro en 2013, une année de triste mémoire : une pluie diluvienne surprend la confrérie à la hauteur de la rue Rioja, cherchant hâtivement refuge dans l’Anunciación. Cet après-midi-là, seule La Estrella a fait sa station, la confrérie de Jesús Despojado retournant à son temple directement par Cuna et El Salvador jusqu’à la Plaza Nueva. Depuis lors, la fanfare de Huelva a pu participer chaque année à ce paso de palio de style dix-neuvième siècle.



Le répertoire

Chez Molviedro, le principe est clair : qualité et style. Le croisillon de la Virgen de los Dolores y Misericordia est le résultat d’un engagement ferme pour obtenir une esthétique dans la rue et un accompagnement musical en accord avec ce qu’il doit véhiculer, avec le discours narratif de la confrérie. Car une procession implique une infinité de facteurs : la sonorité, la durée, les horaires et les rythmes de la procession, les besoins techniques des costaleros ? Le conseil d’administration, le fisc et le contremaître se réunissent pour trouver un équilibre qui permette de maintenir l’idiosyncrasie de ce paso de palio. Et, bien sûr, l’avis instruit et académique de l’orchestre.

Des marches résolument différentes les unes des autres mais d’une qualité incontestable : de Gámez à Morales, en passant par des classiques comme la Font ou le Pantión, sans oublier des contemporains comme David Hurtado ou des presque « inédits » à Séville comme Perfecto Artola, largement reconnu dans la ville voisine de Malaga. Classicisme et joie à l’état pur du dimanche des Rameaux, sans tomber dans la médiocrité, accompagné de marches plus sérieuses quand le moment l’exige. Tout cela est le fruit d’un seul but : d’honorer, encore plus si possible, la station pénitentielle, but principal de notre vie quotidienne.

By Nermond

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