Le 3 mai 366, Sainte Hélène découvre, dans un acte transcendantal pour l’avenir de l’Église, la Croix du Christsymbole essentiel de tout le christianisme. C’est le plus élémentaire et le plus symbolique ; le tout absolu, notre croyance condensée en deux traverses. Dès lors, depuis le IVe siècle, l’Invention de la Croix (du latin invenio, qui signifie découverte) est célébrée dans d’innombrables coins du monde tout au long du mois de mai, par le biais de processions, de défilés, de danses ou d’espaces décorés.
Bien que suivant la réforme de la liturgie romaine promue par saint Jean XXIII à travers le motu proprio « Rubricarum instructum« Bien que la fête de la Croix de mai ait perdu de son importance par rapport à l’Exaltation de la Sainte Croix (en septembre), il est vrai et certain que le mois de mai continue d’être le mois de la Croix. Ces derniers jours, nous avons Ces derniers jours, nous avons apprécié et partagé une infinité de croix de mai, aussi bien processionnelles que « statiques ».où voisins, frères et sœurs ou fidèles partagent des moments de joie et de retrouvailles, encore imprégnés de l’esprit de Pâques. Jesús Despojado, La Milagrosa, San Benito, La Amargura, Los Panaderos…. Outre sa signification liturgique, pour les plus jeunes, c’est l’initiation aux processions, tant avec le costume qu’avec la musique des processions.
Dans d’autres endroits, il suffit d’un autel où l’on place une croix fleurie et vivante, conformément à ce que Jésus nous a promis : sur la croix se trouve la vie même, la vie éternelle, toute la vie.
Bien que les confréries soient les principales gardiennes de cette tradition, il existe dans la ville un grand nombre d’organisations, d’institutions et même de foyers qui s’engagent à perpétuer une coutume profondément enracinée dans la culture populaire. Par exemple, Raúl López partage avec nous ces photographies de la croix de mai installée dans sa communauté, qui était auparavant un corral de voisins. Rue Mosquera de Figueroa, à Triana. Malgré le temps qui passe, les transformations esthétiques et urbaines, la perte d’identité culturelle dans différents domaines… Il y a de la place pour l’espoir et l’engagement dans nos fêtes. Et lorsque le Corpus Corpus arrivera, la croix cédera la place au carex et au romarin…
Un rite de de grande valeur ethnologique, culturelle et anthropologique. qui est encore préservée et demeure dans les recoins les plus profonds de nos manifestations les plus sincères.