lun. Déc 30th, 2024

Ce n’est pas moins regrettable pour sa récurrence. Une fois de plus, les formations musicales sévillanes -et dans n’importe quelle partie de notre géographie-, ont été une fois de plus souffrir directement des conséquences de l’incivilité publique. et du manque de respect de certains individus qui, loin de développer la civilité que l’on entend chez les êtres humains, pensent détenir la vérité absolue et la possibilité d’agir sans conséquences. Cette fois-ci, la victime est le Agrupación Musical Nuestro Padre Jesús de la Salud.

Un de ses musiciens, accompagnant San José Obrero. sur le chemin du retour vers le quartier après avoir présidé à la proclamation des Glorias, il subit un coup par une personne – que nous supposons mue par une force intérieure implacable qui l’empêchait d’attendre trente secondes de plus – qui a traversé l’intérieur de la bande, causant des dommages à son instrument, en l’occurrence un tuba, d’une valeur de plusieurs centaines d’euros. Plus précisément, les pistons et leur système de fixation au corps de l’instrument. Mais ce n’est pas seulement l’instrument qui est cassé : c’est la santé du musicien qui est inutilement compromise par ce genre de comportement. Lèvres cassées, mâchoires douloureuses ?



C’est une question qui doit être abordée à tous les niveaux et son fondement réside dans l’éducation. Principalement, celle reçue à la maison : sans ce soutien essentiel, il est difficile pour l’individu de développer les attitudes d’une vie en communauté et de coexistence. Et il est important de souligner que les protagonistes de ce type d’événements déplorables ne suivent pas un modèle géographique typique. Ils vont de l’étranger au Sévillan le plus fidèle. Ceux qui sont grossiers, malheureusement, le seront toujours. Que gagne-t-on ou obtient-on en suivant une formation qui répète religieusement presque tous les jours de l’année et qui s’efforce de donner le maximum de dignité à quelque chose d’aussi transcendant que la procession ? Le temps ? L’impatience pour on ne sait quoi ? Et nous l’avons subie pendant la Semaine Sainte : ces réactions ne peuvent être que le fruit d’un consumérisme atroce et animal, d’un besoin primitif d’assouvir une habitude sans égard et sans un minimum d’empathie pour la communauté.

Faut-il faire tant d’efforts pour attendre Pourquoi tant de mépris ? Le méritent-ils, si nous sommes constamment fiers de nos fanfares et de nos cortèges ensuite ? Voulons-nous que les fanfares prennent des mesures exemplaires ? Ce serait un véritable échec social. Et en tant que société, nous devons réagir pour garantir la dignité du travail, de l’effort et de la coexistence. Notre soutien va à chacun des musiciens, véritables étalons de la patience la plus insoupçonnée.

By Nermond

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