Malgré la réduction de la TVA à 5 % à partir du 1er janvier, les prix de certains produits pour bébés n’ont pas suffisamment baissé. C’est ce que souligne le ministre de l’Entreprise et du Made in Italy, Adolfo Urso, qui a chargé le Surveillant des prix de convoquer une table sur le secteur. Selon le contrôle, la réduction des prix de produits tels que les aliments pour bébés, les couches et les biberons n’a été en fait que de 50 % de ce qui était attendu.
La même Garante a effectué un suivi mensuel dans le but d’estimer, également au niveau territorial, la variation actuelle des prix à la consommation des produits soumis au nouveau taux, par rapport au mois de décembre 2022 (avant, donc, son introduction). Le monitoring a révélé que dans les trois premiers mois d’application des taux réduits, jusqu’au mois de mars dernier, les effets de la manœuvre ne semblent pas avoir été entièrement répercutés sur le consommateur : dans certains cas, en effet, même en tenant compte du fait que la mesure d’intervention s’inscrit dans une phase caractérisée par une inflation encore présente (les produits alimentaires, ménagers et de soins personnels affichent, entre décembre 2022 et mars 2023, une augmentation globale de +3%), une réduction de prix de seulement 50% de celle attendue est observée.
« À la lumière de ces données, lit-on dans une note du ministère, le ministre Urso a donné mandat au Surveillant des prix de convoquer dans les plus brefs délais une réunion de la nouvelle Commission d’alerte précoce, créée avec le récent décret sur la transparence, pour enquêter sur les raisons de la dynamique des prix des produits concernés, afin d’effectuer les interventions nécessaires. Les bureaux de soutien du Garant estiment, en traitant les indices provinciaux des prix à la consommation ISTAT, une variation nationale entre le mois de mars et le mois de décembre égale à -4,9 % pour les couches traditionnelles et à -2,9 % pour les couches avec culotte. Pour les sièges d’auto, les prix ont diminué de 2 %. Avec la réduction de la TVA, si elle est entièrement répercutée sur les prix, Codacons a estimé que le lait en poudre pourrait coûter entre 7 et 9 euros de moins par mois, et que l’économie sur les couches serait d’environ 8 euros.