lun. Déc 23rd, 2024

Mai, ce n’est pas seulement l’exubérance et la profusion ; des lumières prodiguées en d’immenses après-midi, un soleil presque aoûtien dans les jardins et sur les façades… Ce mois de mai, si discret, se décline aussi, intime et tranquille, de la façon suivante dans l’atmosphère des chapelles. Pendant ces jours, la Vierge du Rosaire – la rose du printemps salé – a été exposée à la vénération des fidèles dans sa chapelle, qui continue à avoir besoin de notre aide et de notre justification.

Comme d’habitude, le la priostía de la corporation a disposé un autel parfaitement ajusté et avec un grand sens de la liturgie. Le dais, les centres coniques de fleurs répartis autour des tables et les chandeliers à cinq bougies…. Les lustres atténuent le fantastique retable et, bien sûr, au centre, la Vierge qui, par sa proximité, inspire au fidèle dévotion et contemplation. Elle n’est pas seulement la Mère de Dieu, elle est une œuvre d’art au sommet de sa divinité. Le sceptre, l’Enfant divin, le chapelet tombant gracieusement sur ses genoux, plus en l’air que suspendu, le croissant de lune rassemblant les parties inférieures du manteau…



Comme cela se produit en novembre avec le Cristo de la Paz, la visite de la chapelle du Rosaire pendant la célébration des offices – et toujours, je le dis – est une expérience spirituelle qui enrichitC’est une expérience spirituelle qui enrichit, conscientise et guérit. C’est aussi une expérience de retrouvailles avec notre passé. Dans l’air, les coplillas et les sonneurs de cloches, le matin de l’Hispanidad, les bâtons de tubéreuse enracinés, le Simpecado abyssal, les lanternes de verre teintées de sépia… Essayez de promouvoir leur dévotion ou, en tout cas, leur reconnaissance. Vous trouverez ici l’authenticité dont nous avons hérité et que nous recherchons constamment.

By Nermond

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