sam. Déc 21st, 2024

Depuis toujours, lors d’épisodes d’urgence sociale, sanitaire ou météorologique, les êtres humains, en l’absence de solutions scientifiques ou efficaces, s’est tournée vers ses idoles ou les référents spirituels les plus proches, dans lesquels ils plaçaient leurs intentions ou leurs prières. Bien qu’il s’agisse d’une pratique qui a progressivement diminué – dans certains cas, heureusement -, il est certain qu’en tant que croyants ou personnes de foi, les confrères et les amis de la famille ont besoin de l’aide de la communauté. les confrères et les dévots implorent à nouveau de leurs vœux les plus sincères la présence de la pluie.

L’Andalousie connaît actuellement l’une des pires et des plus graves sécheresses de son histoire récente. Il faudrait remonter trente ans en arrière pour retrouver une telle période. Cependant, les prévisions ne sont pas du tout flatteuses : ce mois d’avril a été l’un des plus secs depuis que l’on tient des registres (adieu les proverbes) et le mercredi de la Feria, la température la plus élevée jamais enregistrée a été atteinte, avec plus de 36 degrés Celsius.



Face à cette situation, de nombreuses confréries, institutions, paroisses, archevêchés et confrères… ont à nouveau organisé des processions extraordinaires en guise de prières pour le retour de la pluie tant attendue. Outre la prière virtuelle du Saint Crucifix de San Agustín, promue par un groupe de fidèles et de dévots – il a plu le samedi du pescaíto mais en quantités presque négligeables -, dans d’autres parties de la communauté, un calendrier de cultes et de processions a été établi pour demander l’arrivée miraculeuse de la pluie.

Dans la province de Cadix, par exemple, peu après Pâques, la Divina Pastora de Arcos de la Frontera, une très belle sculpture, est sortie en procession. Portée sur une simple plate-forme, l’image a été amenée sur la Plaza del Cabildo pour demander son intercession. Le 28 avril dernier, les deux images les plus vénérées de Sanlúcar de Barrameda, la Divina Pastora de Arcos de la Frontera et la Divina Pastora de Arcos de la Frontera sont sorties en procession. Vierge de la Charité et Jésus de Nazarethont été conduits à la Parroquia de la O pour concélébrer un acte de rogation. Par curiosité, le lendemain, des averses « imprévues » ont arrosé une bonne partie de la province.

Il n’y a pas qu’à Cadix que des processions rogatoires ont eu lieu. Dans la province de Cordoue, par exemple, la procession de l’archange Saint-Raphaël, gardien de la ville, est prévue sous forme de rogations le 6 mai. Le même jour, la Virgen de la Sierra, patronne de Cabra, organisera également une procession de rogations en raison de la sécheresse qui sévit dans les campagnes andalouses.

A Huelva, le Vierge de la Cinta sortira également en procession de rogation, sous la forme d’un rosaire public nocturne, le 14 mai, et dans notre province, San Eutropio, Patron de Paradas, fera de même le 1er mai. Mercredi prochain, le 3 mai, comme annoncé dans ce journal, le Cristo de la Estrella de La Algaba présidera également un acte public de rogation après plus de quarante ans sans descendre dans la rue.

Enfin, l’une des images les plus vénérées d’Andalousie, Jesús Nazareno de Jaén, « El Abuelo », sortira ce lundi. La procession se déroulera dans la rogation, comme l’ont demandé les habitants de Jaén tout au long de son histoire dans les situations de détresse ou de famine. À six heures du soir, la procession partira et, après la messe de 20 heures, la bénédiction sera donnée à côté du Santo Rostro.

Non loin de là, à Linares, la patronne et mairesse, la Virgen de Linarejos, descendra également dans les rues pour implorer les pluies et la restauration de la campagne andalouse. Il s’agit d’une pratique qui renaît à notre époque et qui, nous l’espérons, portera les fruits nécessaires. Dans notre capitale, de nombreuses confréries continuent de demander une procession des Christ de Saint-Augustinprotecteur de la ville et qui est descendu dans la rue à d’innombrables reprises au cours des siècles passés pour ces raisons. Mais c’est une question qui relève de la Confrérie de San Roque. Pour l’instant, en Andalousie, l’intention est présente.

By Nermond

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