« L’inflation, les prix et les urgences énergétiques rendent nécessaire l’ajustement structurel du Pnrr ». C’est ce qu’a déclaré le président de Confcommercio Carlo Sangalli lors de la conférence de presse du Forum Tertiaire, travail, économie : pour une nouvelle saison de croissance, expliquant que nous avons également besoin « d’un engagement extraordinaire à l’égard de son gouvernanceainsi que pour les appels d’offres et les simplifications, pour le recrutement de personnel et pour l’assistance technique aux autorités locales ». Selon M. Sangalli, « il faut faire vite et bien » car « le PNR est une occasion unique de rendre l’Italie plus moderne, plus efficace, plus inclusive, plus ouverte à l’innovation et au mérite. Sa révision nécessaire est également l’occasion de mettre en place des mesures pour relancer le secteur du tourisme et le marché tertiaire en général ». « Malgré la forte croissance du tourisme, l’économie ne décolle pas, la consommation reste faible et il y a une véritable urgence : 230 000 travailleurs manquent dans les secteurs du tourisme et du commerce, qui sont les principaux secteurs capables de créer de nouveaux emplois. D’autre part, « pour relancer la croissance, il faut partir de l’emploi avec des politiques actives plus efficaces et plus de formation ». La loi de substitution pour la réforme fiscale, récemment approuvée par le gouvernement, poursuit-il, « va dans la bonne direction, du moins en ce qui concerne le cadre général et les objectifs ambitieux mais fondamentaux qu’elle propose de poursuivre ». L’impulsion à la croissance par la réduction de la charge fiscale, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, la simplification des obligations et la sécurité juridique ». Pour Sangalli, cependant, « certains aspects doivent être soigneusement évalués : un système clair de déductions et d’abattements doit être défini pour concilier le principe de progressivité et le passage à un taux d’imposition unique. Les choix, tant au niveau de l’IRPEF que de l’IRES, pour favoriser le réinvestissement des bénéfices dans les entreprises et pour stimuler la création d’emplois et les investissements dans l’innovation doivent être coordonnés avec la réorganisation générale des incitants pour les entreprises. L’impact de la surtaxe de l’Ires pour surmonter l’Irap devrait également faire l’objet d’un examen approfondi ; la fiscalité verte doit s’inscrire dans une démarche de durabilité environnementale, économique et sociale. Les mesures indispensables à la compétitivité de nos entreprises de transport devront également être préservées ». En matière de TVA, enfin, la position de Confcommercio « est bien connue : la réorganisation des taux ne doit cependant pas se traduire par une augmentation globale de la fiscalité indirecte sur les biens et les services. Le chemin de la réforme s’annonce donc long et complexe. C’est précisément pour cette raison que nous considérons qu’une comparaison continue et structurée avec les partenaires sociaux est indispensable ».