Les taux d’intérêt sur les prêts hypothécaires ont doublé en moins d’un an. Au cours de l’année écoulée, les taux d’intérêt sur les prêts hypothécaires ont doublé.dernière enquête sur l’état du crédit, la Banque d’Italie note que le taux annuel moyen (taeg) des prêts immobiliers pour l’achat d’un logement s’est élevé en février à 4,12 %, contre 3,95 % en janvier et plus du double des 1,85 % de l’année précédente.
Entre les deux, il y a bien sûr eu les hausses de taux de référence de la Banque centrale européenne (BCE). Banque centrale européennea augmenté de 0 à 3,50 % entre juillet 2022 et mars 2023.
Le resserrement de la BCE pour contenir l’inflation a des effets sur les prêts aux ménages et aux entreprises. En moyenne, en février, le taux de crédit accordé aux entreprises était de 3,55 %, en baisse par rapport aux 3,72 % de janvier, mais en même temps plus de trois fois supérieur aux 1,09 % d’il y a un an.
Conséquence directe de ces augmentations, les prêts bancaires au secteur privé ont ralenti : en février, ils ont augmenté de 1,1 % en glissement annuel, contre +1,6 % en janvier. En particulier, le crédit aux sociétés non financières s’est contracté : -0,5 % en glissement annuel.
Affecté par lainflation les ménages réduisent leurs dépôts qui avaient augmenté au cours des mois de pandémie pour atteindre un niveau record de 1.180 milliards d’euros. Pour la deuxième fois consécutive, les dépôts bancaires des ménages italiens sont tombés à 1 164,2 milliards en février, contre 1 170,9 milliards en janvier. Il s’agit du montant le plus bas depuis décembre 2021, bien qu’il soit encore beaucoup plus élevé que dans les mois précédant la pandémie, lorsqu’il y avait moins de 1 100 milliards d’euros sur les comptes bancaires des Italiens.
En arrière-plan se profilent les prochaines actions de la BCE : l’exécutif se réunira le 4 mai pour décider de poursuivre le resserrement monétaire ou d’interrompre le cycle d’augmentation. Aujourd’hui sera publié le chiffre de l’inflation américaine pour le mois de mars, qui devrait passer de 6 % à environ 5,1 %. Ce ralentissement pourrait permettre à la Réserve fédérale de ne pas resserrer davantage sa politique monétaire aux États-Unis.