mar. Déc 24th, 2024

Les dépenses dans le domaine de la pauvreté, de la détresse des adultes et du sans-abrisme ont explosé avec une augmentation de 72,9%.  en 2020 par rapport à 2019, selon le rapport ISTAT publié aujourd’hui sur les « Dépenses des municipalités pour les services sociaux ».

« L’urgence sanitaire a modifié les dépenses sociales des municipalités avec un pic pour la lutte contre la pauvreté : les dépenses dans le domaine de la pauvreté, de la détresse des adultes et du sans-abrisme ont augmenté de 72,9 % (de 555 à 959 millions) (de 7,4 % à 12,2 % des dépenses totales) ». Les aides au revenu augmentent fortement, avec 377 000 bénéficiaires en 2020. Et il y a 743 000 bénéficiaires de bons alimentaires d’urgence (21 500 en 2019). En revanche, les dépenses d’assistance aux personnes handicapées sont en baisse de 5,9 % et les dépenses de services aux personnes âgées diminuent également (-1,7 %).

Dans le Sud, les dépenses d’aide sociale territoriale par habitant (66 euros) sont inférieures de moitié à la moyenne nationale.  (132 euros) et un peu plus d’un tiers de celles du Nord-Est (184 euros). Le Nord-Ouest et le Centre se situent à 145 et 141 euros, tandis que les Îles se situent dans la moyenne nationale. « Près de 30% des communes du Mezzogiorno n’offrent pas le service de soins à domicile pour les personnes âgées en situation de fragilité, qui fournit un soutien pour les soins personnels et ménagers », souligne l’ISTAT. Dans le Centre, ce pourcentage est inférieur à 15 % et dans le Nord, il est inférieur à 10 %.

Par rapport à la moyenne européenne, l’Italie consacre une part importante de son PIB à la protection sociale (34,3 % c En particulier, les ressources pour les personnes handicapées sont inférieures à la moyenne européenne (476 euros par an, contre 669 euros), de même que celles pour les familles et les mineurs (339 euros par an, contre 753 euros), « ce qui met en évidence un manque de services, par exemple de nature socio-sociale et socio-éducative ». En général, en Italie, les prestations en espèces absorbent une part plus importante des dépenses de protection sociale que la moyenne européenne, au détriment des dépenses pour les services de soins (77,3% de prestations en espèces, contre 66% en moyenne au niveau européen, 65% en France, 61,7% en Allemagne). »Pour la fonction « vieillesse », poursuit l’Istat, où les dépenses d’assistance sont prépondérantes, l’Italie alloue des dépenses publiques supérieures à la moyenne européenne et en ligne avec d’autres pays, tels que la France et les Pays-Bas (4 200 euros par habitant et par an).

By Nermond

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