dim. Déc 22nd, 2024

Avant les derniers exploits de l’Olimpia Milano en EuroLeague, Sandro Gamba maintient l’attention en soulignant la défaite en championnat dans les colonnes de l’édition milanaise de La Repubblica, comme d’habitude le mardi. Son intervention.

« Si personne d’autre ne le fait, je vais tirer la sonnette d’alarme pour le championnat. Il y a la coupe, il y a le retour, il y a l’enthousiasme pour la nouvelle configuration avec Napier, il y a la possibilité de faire les playoffs. Tout cela est vrai, tout cela est juste. Mais j’ai une mentalité de vieille école. Le genre qui ne sous-estime aucun match de Serie A. Jamais, contre personne. C’est stupide, comme on dit à Milan.

J’espère que ce n’est pas le cas d’Olimpia, mais je dois dire que ces hauts et ces bas, ces revers contre des équipes de la partie droite du classement, et avant Brescia il y avait eu Naples et Reggio Emilia, me laissent pantois. Une équipe qui veut gagner le Scudetto a le devoir de se battre tous les jours pendant 40 minutes.

Le Scudetto est toujours un objectif prestigieux, surtout cette année où nous visons le trentième : j’aimerais le voir brandi au-dessus du Duomo, avec la troisième étoile, et je m’attends même à une invitation à la fête avec l’équipe ! Alors, ne jouons pas au plus fin.

Sommes-nous à court d’énergie ? Ce serait dommage, parce que ce n’est pas encore la saison de faire des sacs de sable, nous sommes encore au milieu de la saison et les séries éliminatoires commenceront dans presque deux mois.

Il faut de l’esprit, il faut de l’attention : les 18 ballons perdus à Brescia sont un chiffre qui n’est pas acceptable, même si vous bottez le ballon. Maintenant, après avoir exprimé ma déception en tant qu’amoureux de cette équipe, je retourne dans mon canapé pour l’encourager à réaliser un double exploit extérieur qui serait d’un grand prestige et d’une grande substance.

Les compétitions européennes ont toujours été un mystère, depuis l’époque de Simmenthal ou d’Ignis. Tous les résultats sont possibles et chaque année la barre est placée plus haut. Ce qu’Armani a montré au cours des neuf derniers matches, tant sur le plan défensif qu’offensif, est de bon augure. Istanbul et Tel Aviv sont deux terrains compliqués et le public s’enflamme rapidement.

Il faut l’éviter à tout prix et pour cela, Messina devra réaliser deux matchs d’une extrême attention aux détails. Le contrôle du rythme sera la clé, sinon Efes et Maccabi sont capables de vous électrocuter avec tout le talent qu’ils ont.

Donc, tout le monde rebondit, même les extérieurs, surtout sous leur propre panier. Maniement du ballon, qualité des passes, malheur d’offrir une interception ou une contre-attaque commode. Et la patience, l’utilisation des 24 secondes du chronomètre des tirs à la recherche du meilleur tir, du tir le plus équilibré ».

By Nermond

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