Bénéficiant de l’application de la loi « seul le oui est oui », un jeune homme voit sa peine réduite de 12 à 7 ans pour une agression sexuelle à Santiago.
Les faits se sont déroulés le 12 juillet 2017. Deux colocataires et la petite amie de l’un d’entre eux. sont sortis boire un verre à Santiago ce soir-là. Ils sont rentrés chez eux au petit matin et la jeune femme, se sentant mal après avoir abusé de l’alcool, s’est rendue aux toilettes. Elle vomit à plusieurs reprises et, profitant de son état d’ébriétéle violeur entre dans les toilettes et, sans dire un mot, s’accroupit derrière elle.
La sentence précise qu’après l’avoir saisie « pour soulever ses chaînes, il l’a placée en position d’être pénétrée par derrière ». Elle a tenté de se dégager de lui mais n’a pu empêcher le viol. Il a éjaculé et est parti. C’est alors que la victime a appelé son compagnon et lui a raconté ce qui s’était passé.
Tous deux se sont rendus le matin même dans un centre de santé de la capitale galicienne, ont porté plainte et des mois plus tard, lors du procès, le condamné a nié avoir pénétré la femme, qui n’était manifestement pas étayée par des preuves ADN.
Sa peine a été réduite de 12 à 7 ans.
Le violeur a ensuite été condamné à 12 ans de prison, à indemniser la victime à hauteur de 30 000 euros et à l’interdiction de s’approcher à moins de 100 mètres d’elle pendant 17 ans.
Aujourd’hui, la Cour provinciale de La Corogne a réduit la peine de cet homme d’origine colombienne, de 12 à 7 ans . Son délit de viol aggravé est réduit de 5 ans au total à la suite de l’application de la nouvelle loi « seul le oui est oui ».