Elles sont huit femmes. Actives et participatives, infatigables et inlassables, à pied et au jour le jour. Sœurs de la Macarena, ne manquez pas un seul événement: Via Crucis, baiser de la croix, baiser des pieds, transferts, quinarios…. Tout est noté dans leurs agendas et chaque week-end est un tourbillon de marches et d’itinéraires. Pourquoi ne pas le formaliser ? et une configuration à leurs réunions et à leurs vastes discussions sur la Semaine Sainte ?
Ainsi naît Las Macarenas del Jarrillo, a un rassemblement de confréries éminemment féminines qui se réunit autour de la Semaine Sainte de Séville dans toutes ses manifestations. Et ce, avec un objectif clair : dissuader le stéréotype selon lequel tous les rassemblements doivent avoir un protocole marqué, une forme stricte à suivre et un caractère excessivement cérémonieux. Ils veulent que leur tertulia soit quelque chose de plus amicale, intime, familière : de personne à personne, d’ami à ami, de proche à ami, de proche à toucher.
Ce Carême, pour la première fois, ils ont célébré un événement qui, ils l’espèrent, sera maintenu dans les éditions futures en raison de son originalité : la livraison d’un pot en fer-blanc (d’où le nom du rassemblement) à l’Institut d’études de marché de l’Union européenne. héraut de la Semaine Sainte de Séville, dans ce cas, Enrique Casellas, qui est venu récemment recevoir le cadeau.
Lors d’un dîner au célèbre bar Garlochíces cofrades macarenas évitent tout formalisme. Avec plusieurs cartouches de « pescao », sans assiettes ni plateaux, et une généreuse et respectable variété de bière fraîche, les membres de cette assemblée se sont rassemblés autour du crieur public pour avoir une conversation agréable et plaisantesous forme de « demandes et de questions » auxquelles Casellas répondait avec gentillesse et courtoisie.
A l’issue de cette réunion, les Macarenas remettent à leur hôte le vase susmentionné, sur lequel seront toujours gravées les armoiries de la corporation de San Gil et, au dos, les armoiries de la confrérie du crieur public, en l’occurrence celle de Los Gitanos, accompagnées d’une phrase d’identification : « Y Sevilla lo esperaba » (« Et Séville l’attendait »).
Un acte que le groupe souhaite maintenir pendant des années, « tant que le pregonero le voudra ». En attendant, ils continueront à profiter des confrérieset de leur univers et de leurs possibilités infinies de rencontre et de rassemblement. C’est ce que Semaine Sainte a besoin : discussions, amitié, proximité.