La recherche de Euricse La nouvelle aide sociale collaborative en Italie : la coprogrammation et la co-conception comme outils d’innovation sociale locale est la première enquête nationale qui se penche sur l’application concrète de l’approche collaborative du bien-être en Italie.Article 55 du Code du Tiers Secteur, qui a introduit les instruments juridiques pour promouvoir un nouveau concept de relations entre l’État et les entités du Tiers Secteur, plus collaboratif et égalitaire. À la lumière de la réglementation introduite par le Code et consolidée par l’arrêt de la Cour constitutionnelle de 2020, l’objectif de ce travail est en fait d’étudier si et comment les relations entre le public et le Tiers Secteur changent et le rôle que chacun des différents acteurs peut jouer dans la construction du bien-être local. I 20 cas de co-conception qui ont été analysés par l’équipe de recherche coordonnée par le prof. Luca Fazzi de l’Université de Trente, en dix ans. régions italiennes (Piémont, Lombardie, Vénétie et Trentin, au nord ; Émilie-Romagne, Latium et Toscane, au centre ; et Pouilles, Campanie et Sicile, au sud) par l’intermédiaire de 60 entretiens auprès d’experts, de professionnels, de gestionnaires publics et de représentants du tiers secteur, mettent en lumière un tableau articulé d’expériences, de points forts, de points critiques et de perspectives pour la durabilité et le développement du bien-être collaboratif. Les expériences examinées ne sont pas seulement vertueuses : l’objectif de cette enquête est en fait de décrire les conditions qui rendent la collaboration possible, en examinant à la fois les succès et les échecs afin d’en tirer des leçons utiles. L’analyse des chercheurs s’est concentrée sur trois questions : comment les administrations publiques se situent-elles par rapport au tiers secteur en termes de stratégies et de reconnaissance ; quelles sont les procédures utilisées et leur niveau d’inclusivité ; quelles sont les capacités du tiers secteur à représenter et à intégrer dans la co-conception les instances et les besoins de la communauté. » L’union fait la force » est la principale raison de la convergence entre les personnes interrogées de l’administration publique et du troisième secteur, et fait référence à la conscience concrète que compter uniquement sur ses propres ressources et capacités, dans cette période historique et économique, n’est pas suffisant pour consolider l’offre de services et construire de nouvelles interventions pour répondre aux besoins de la communauté. C’est également pour cette raison que l’attention et les attentes envers les processus de collaboration qui mettent en commun les ressources, la vision et les compétences de différents acteurs sont très élevées, et que les outils prévus par l’article 55 du Code du tiers secteur – la co-planification et la co-conception – commencent à être expérimentés à grande échelle. Le moment est donc opportun pour faire le point sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, et la recherche met en évidence les effets positifs et négatifs constatés dans ces premières expériences. Parmi les effets positifs générés par l’utilisation de nouveaux outils collaboratifs sont : une augmentation la compréhension compréhension mutuelle entre les institutions et les acteurs, intégration entre les services, confiance , flexibilité , l’orientation versl’innovation, mobilisation de ressources une plus grande capacité pour réactivité aux besoins de la communauté augmentation deenthousiasme et l’optimisme qui amènent les acteurs impliqués, tant du secteur public que du tiers secteur, à redécouvrir « le sens de leur travail » parfois obscurci, au fil du temps, par les dynamiques concurrentielles. Cependant, il y a aussi des points critiques. L’une des lignes de tension possible entre le public et le tiers secteur concerne la question de l’autonomie de la société civile. ressources parce que, bien qu’avec des hauts et des bas, le financement des politiques sociales locales a été caractérisé ces dernières années par une limitation des dépenses. D’autres effets indésirables sont le risque d’instrumentalisation les modalités de procédures de rédaction et leur mauvaise définition, qui sont encore source de confusion et de difficultés opérationnelles. Ensuite, il y a l’augmentation charges organisationnelles et les charges administratives liées à la coordination et aux procédures de rapport. Bien que l’objectif de la collaboration soit de faire travailler ensemble des acteurs différents, il existe toujours des obstacles à la collaboration. malentendus et parfois une perte de confiance dans la collaboration, souvent due au fait que des acteurs ayant des compétences, des valeurs et une expérience différentes s’attaquent au même problème, mais avec des langages et des significations différents. Cette première enquête révèle donc un tableau d’ombres et de lumières qui indique la nécessité de réfléchir aux conditions requises pour adopter un changement de rythme dans l’intérêt général, aux variables qui entrent en jeu et aux processus à activer pour utiliser au mieux les nouveaux instruments. Dans ce contexte, la recherche d’Euricse se veut un outil utile pour les organisations du tiers secteur et les responsables des administrations publiques, apte à créer une culture de l’administration partagée. Il s’agit d’un « défi » important qui voit l’application de la coprogrammation et de la co-conception non pas limitée au domaine de l’aide sociale, mais dans une perspective plus large, à l’ensemble des politiques et des services publics, s’ils sont destinés à l’intérêt général.