Le site Carême qui débute ce mercredi, intervient après plusieurs mois marqués par la controverse suscitée par le les modifications du calendrier et de l’ordre de plusieurs jours de la semaine sainte.le site réduction des chaises dans la rue Sierpes et l’organisation de la Santo Entierro Grandele deuxième de ce siècle à Séville. Des sujets qui continueront à faire la une des journaux dans les semaines à venir.
C’est le début d’un temps de vêpres au cours duquel il ne faut pas négliger d’autres facteurs conditionnants qui affectent le monde des confréries. L’un d’eux est ; la hausse des prix qui, comme l’année dernière, affectera également les achats que les confréries et les confraternités effectuent à cette période de l’année. Déjà en 2022 – alors qu’il y avait la semaine de Pâques après deux éditions suspendues à cause de la pandémie de Covid – l’augmentation du prix des fleurs et de la cire était déjà perceptible. Sans oublier, bien sûr, la proximité des élections municipales, qui fait que la présence des candidats à la mairie lors des manifestations et des services sera plus fréquente que d’habitude.
Le carême commence par un ; réflexion de l’archevêque de Séville Monseigneur José Ángel Saiz Menesesdans lequel, en plus de rappeler les trois pratiques habituelles de cette période liturgique (la prière, le jeûne et l’aumône), il fait allusion à d’autres sujets d’actualité en Espagne, comme le récent soutien de la Cour constitutionnelle à la loi sur l’avortement.
Cette année, en outre, une autre confrérie s’ajoute à la liste des cofradías : il y aura des nazarenos dans le Polígono Sur le vendredi des Douleurs avec Bendición y Esperanza.
Trois jours critiques
A un niveau plus local, la Semaine Sainte, à 40 jours de l’échéance, est dominée par les changements d’ordre et d’horaires établis par la Commission européenne. Conseil des Confréries compte tenu des problèmes d’organisation que présentaient certaines de ces journées. On a beaucoup écrit – et parlé – des critères établis pour améliorer les journées. La vérité est que toute modification implique le sacrifice de certaines confréries pour un bien général qui n’a pas convaincu les « lésés » par ces altérations. Il y a trois journées qui suscitent un certain mécontentement.
Dans le Dimanche des Rameauxpar exemple, la confrérie qui a été le plus ennuyée par la réorganisation est ; la Hiniesta qui devra avancer son départ (peu après 13h00) car elle sera la cinquième à la troisième sur la liste pour cette journée. Ce mercredi, la corporation tiendra une réunion pour approuver l’itinéraire de la confrérie.
Le site Mercredi saint n’est pas non plus exempt de critiques de la part de la Buen Fin et le Cristo de Burgosqui sont concernés par les modifications de l’ordre. La confrérie de San Antonio Padua passera par la procession officielle avant le Sed et San Bernardo. Elle reviendra par l’Arenal. Le Cristo de Burgos clôturera la journée et a déjà passé un accord avec le Carmen pour qu’à son retour il passe par l’Encarnación et non par San Pedro.
Mais, sans doute, là où le malaise s’est le plus manifesté, c’est dans la Madrugadaoù l’on a même parlé d’une crise après ; l’écriture du frère aîné du Gran Poder Ignacio Soro, qui a exprimé début février le mécontentement de la confrérie d’être obligée de prolonger la route de retour par l’Arenal. La confrérie a annulé le dernier rassemblement de la journée. L’autre victime des changements sera le Esperanza de Trianaqui fera un détour par la Calle Zaragoza et la Plaza Nueva pour entrer dans le cortège officiel, évitant ainsi le blocage au croisement avec le Gran Poder à Reyes Católicos et laissant de la place pour la sortie du Calvario. Le Conseil a déjà précisé que les changements prévus cette année seront maintenus et qu’après la Semaine Sainte, les résultats seront évalués. La curie ecclésiastique a fait appel à ; « la bonne volonté de tous ». pour résoudre cette situation.
Moins de chaises à Sierpes
On ne peut nier l’équipe de Francisco Vélez la volonté de résoudre les problèmes qui traînaient avec la Semaine Sainte et qui étaient ancrés depuis des années. Outre la réforme des journées, il fallait également renforcer la sécurité, c’est pourquoi il a été décidé de créer un nouveau système de sécurité.; 1 149 chaises ont été retirées de la rue Sierpes. qui était devenue un véritable nid de frelons. Pour ces détenteurs d’abonnements, plus de 1 200 sièges ont été mis à disposition dans d’autres zones de la carrera oficial, notamment par le biais d’une loterie. Pour ne pas être en reste l’augmentation de 8% du prix des détenteurs d’abonnements.justifiée par l’institution de San Gregorio face à l’inflation des prix. Et tout cela, après avoir fait gagner au gouvernement la bataille juridique pour la TVA de la carrera oficial. Le ministère dirigé par María Jesús Montero, en année électorale, a déjà annoncé qu’il ne la réclamerait plus.
Le Carême de 2023 sera celui qui précédera le Santo Entierro Grandequi aura lieu le 8 avril à l’occasion du 775ème anniversaire du retour du culte chrétien à Séville. Quinze pasos – en plus des trois de la confrérie hôte – participeront à cette grande procession, qui sera réservée aux abonnés du parcours officiel, après la tentative, restée sans suite, de la faire partir de l’Alameda. Les critiques n’ont pas manqué à l’égard de la décision de certaines confréries concernant les conditions des costaleros ce jour-là, qui offriront des images uniques, comme le Cachorro avec une fanfare, le palio de l’Amargura faisant partie du cortège ou certains changements attendus dans la présentation habituelle des chars.
Sur le plan patrimonial, après ; la restauration du manteau de la Virgen del Socorro, une autre grande présentation attendue est celle de la palio de la Virgen del Valleaprès presque deux ans à l’IAPH. Une exposition à l Fondation Cajasol montrera le résultat. En ce qui concerne les cultes, l’un des plus importants aura lieu ce dimanche 26 février, avec les Chemin de croix du Cachorro à travers les rues de Triana. Lundi, ce sera celui du Conseil, présidé par le crucifix des Almas, des Javieres.