L’inflation ralentit au cours du premier mois de la nouvelle année. En janvier, on estime que l’indice national des prix à la consommation pour l’ensemble de la communauté (NIC) brut de tabac, a augmenté de 0,1 % sur une base mensuelle et de 0,5 % sur une base annuelle. 10 % sur une base annuelle contre +11,6% le mois précédent. C’est ce qu’a annoncé l’Istat, limitant ainsi l’estimation préliminaire (qui était de 10,1%) et soulignant qu’en janvier, l’inflation affiche « un ralentissement marqué ».
L’évolution annuelle des prix des produits alimentaires, des articles ménagers et des produits d’hygiène corporelle, dits « caddies », s’est ralentie à +12% contre +12,6% le mois précédent. L’estimation préliminaire indiquait +12,2%. Au contraire, la dynamique des produits à haute fréquence a augmenté (de +8,5% à +8,9%).
Inflation acquise pour 2023, c’est-à-dire la croissance moyenne qui se produirait si les prix restaient stables pendant le reste de l’année, est de +5,2%. pour l’indice global et +3,2% pour la composante de base (hors énergie et produits alimentaires frais).
Le ralentissement de l’inflation est, en fait, principalement dû au fort ralentissement tendanciel des prix des biens énergétiques réglementés, (de +70,2% à -12%) et, dans une moindre mesure, de ceux de l’énergie non réglementée (de +63,3% à +59,3%), des produits alimentaires non transformés (de +9,5% à +8,0%) et des services récréatifs, culturels et de soins personnels (de +6,2% à +5,5%).L’inflation de base, nette de l’énergie et des produits alimentaires frais, s’est accélérée de +5,8% à +6,0%, tandis que l’inflation nette des seuls produits énergétiques est restée stable à +6,2%. Sur une base annuelle, les prix des biens présentent un profil de ralentissement (de +17,1% à +14,1%), tandis que ceux des services affichent une légère augmentation (de +4,1% à +4,2%) ; le différentiel d’inflation négatif entre les deux secteurs est donc réduit (de 13% en décembre à 9,9%). « La descente est affectée par l’évolution des composantes les plus volatiles de l’indice des prix à la consommation, qui est fortement conditionnée par le renversement de tendance des biens énergétiques réglementés », souligne l’Istat. « Toutefois, les tensions sur les prix à la consommation de diverses catégories de produits, comme les produits alimentaires transformés, les autres biens (durables et non durables) et les services de logement, restent généralisées et contribuent à la légère accélération de la composante sous-jacente ».
L’augmentation d’un mois sur l’autre de l’indice global est principalement due aux prix des services de logement (+1,6%), des aliments transformés (+1,3%), des biens durables (+1,1%) et des biens non durables (+0,7%).
En janvier l’inflation la plus élevée a été enregistrée dans les îles (+11,7%) un léger ralentissement par rapport à +13,9% en décembre), suivies par le Nord-Ouest (+10%, contre +11,4% le mois précédent). Des taux inférieurs à la moyenne nationale ont été enregistrés dans le Sud (+9,9%, contre +11,7%), le Nord-Est (+9,7%, contre +11,5%) et le Centre (+9,6%, contre +11%). Parmi les villes de plus de 150 000 habitants, la plus forte inflation est observée à Catane (+12,6%), Gênes (+11,8%) et Palerme (+11,7%), tandis que les variations tendancielles les plus faibles sont enregistrées à Aoste (+7,6%) et, enfin, à Potenza (+7,5%). Au-dessus de la moyenne nationale se trouve Milan (+10,8%), au-dessous de Rome (+8,9%).