Nous sommes à deux jours du mercredi des Cendres et Séville affronte avec enthousiasme et dévouement un nouveau Carême, le moment le plus attendu par toutes les confréries. Pendant ces quarante jours, l’activité s’intensifie dans nos confréries, soucieuses de respecter les délais fixés par le calendrier et d’éviter les surprises ou les circonstances inattendues.
Tous les groupes s’occupent de leurs tâches : le secrétariat prépare les bulletins de vote, la priostía finalise les évents et les tiges et les cuadrillas affrontent leurs dernières répétitions. Précisément, Ce Carême sera particulièrement intense dans le monde du costal avec la célébration du Santo Entierro Grande, car certains contremaîtres devront organiser leurs cuadrillas respectives en fonction des outils disponibles sans interférer dans le déroulement habituel des stations pénitentielles des confréries du jour.
Mardi dernier, l’émission Sentir Cofrade de PTV Séville s’est rendue sur le plateau de Sentir Cofrade, la capataz Rafael Ariza en tant que représentant de l’une des sagas de capataces les plus renommées et réputées de la Semaine Sainte sévillane. Les décennies passées à La O, La Soledad de San Lorenzo et La Hiniesta témoignent de sa carrière à la barre des marteaux. Pendant son discours, Ariza, accompagné de son neveu Javier, a réfléchi sur la situation du Santo Entierro Grande et sur la façon dont est gérée la configuration des différentes cuadrillas. « Lors de la première réunion que nous avons eue, les contremaîtres ont convenu que la chose fondamentale était de faire preuve de solidarité et nous étions tous d’accord sur la façon de procéder. Le contremaître, au sein de ses mécanismes, est responsable de l’organisation de la cuadrilla. Moi, en tant que contremaître de la Soledad, je donne la priorité à la Soledad ce jour-là, et je comprends que mes costaleros fassent de même, car ils font leur station pénitentielle ce jour-là. N’oublions pas que le Santo Entierro Grande est un transfert extraordinaire. et que le costalero a déjà fait sa station pénitentielle ou la fait ce jour-là, ce qui est ce que je privilégie dans mon cas ».
Il insiste : » Nous nous sommes engagés à monter la cuadrilla expressément pour ce jour-là. Il est rare de nos jours qu’un paso ne comporte pas au moins une cuadrilla supplémentaire, qui est doublée ; Sinon, le contremaître, dans le cadre de ses responsabilités, doit avoir la tranquillité d’esprit de pouvoir décider comment assembler sa cuadrilla ou même d’inclure un certain nombre d’aspirants. Il est clair pour moi que la base est le dialogue et la recherche d’accords. Il est dommage qu’une journée aussi spéciale et significative crée un malaise parmi les cuadrillas et certains contremaîtres ». Enfin, il a également souligné que le rôle de la Junta de Gobierno est de « laisser les contremaîtres travailler ».
La confrérie de l’O
Au cours de l’entretien, Rafael et Javier ont échangé une série d’idées sur la façon dont ils pourraient s’en sortir. expériences avec la Hermandad de la ONon seulement la famille reste étroitement liée à la confrérie, mais elle participe activement à sa vie quotidienne depuis sa fondation. en 1935, quand il a pris le marteau pour la première fois. de la confrérie de Triana, son arrière-grand-père. Et surtout Javier, qui a pris « l’alternative » comme capataz devant le Nazareno de la O à La Campana il y a quelques années, sous la supervision de sa famille. Ni plus ni moins qu’un cinquième génération d’Ariza, une saga initiée par Rafael Ariza Aguirre au début du siècle dernier et qui est devenu un patronyme clé dans la manière de travailler des confréries et du monde du costal.