Le site avortement et le Le dernier voyage du pape François font partie de la lettre publiée lundi par l’archevêque de Séville, Monseigneur José Ángel Saiz Menesesen vue de l’imminence Carêmequi débutera mercredi prochain avec l’imposition des cendres. Intitulé Viser l’essentielle prélat de Séville réfléchit à l’importance de ce temps liturgique qui prépare les fidèles à un nouveau cycle de vie. Semaine Sainte.
Dans ce document, il passe en revue les questions les plus actuelles du jour, sans oublier l’idée maîtresse des nouvelles technologies. « Aujourd’hui, nous bénéficions de possibilités que nos parents ne pouvaient même pas imaginer », déclare Monseigneur Saiz, qui mentionne des avancées telles que le télétravail, le métavers, la réalité virtuelle, l’édition génétique humaine, l’impression 3D et même la possibilité de « se passer des combustibles fossiles ».
Une évolution qui n’évite pas les grandes misères humaines, telles que. la guerre en Ukraine (qui aura bientôt un an) ou ceux qui sont « relégués au second plan dans les grands médias ». Il rappelle à ce propos la récente tournée du Pape en Afrique : « Le voyage du pape François en République démocratique du Congo et au Sud-Soudan »..
Il ne néglige pas l’un des sujets d’actualité en Espagne, à savoir l’avortement. « La Cour constitutionnelle de notre pays, qui devrait être l’ultime garant des droits fondamentaux, va permettre… d’attenter à la vie humaine de l’enfant à naîtreen oubliant que la vie humaine est un don de Dieu, et que personne ne peut disposer de la vie d’un autre être humain », fait référence à Don José Ángel, qui rappelle les paroles de Saint Jean Paul II lorsqu’il faisait allusion à cette question : « l’homme, dès le sein maternel, appartient à Dieu, qui scrute et connaît tout, qui le forme et le façonne de ses mains, qui le voit alors qu’il n’est encore qu’un petit embryon informe et qui entrevoit en lui l’adulte de demain, dont les jours sont comptés et dont la vocation est déjà écrite dans le livre de la vie ».
Le sens des cendres
Il réfléchit également sur la signification des cendres qui s’imposera aux fidèles mercredi prochain. Elle nous aide à prendre conscience de notre propre fragilité, de la contingence humaine », explique l’archevêque, qui souligne que « le point de départ » de ce temps liturgique est « de prendre conscience de notre propre fragilité, de la contingence humaine ». « La conviction profonde que nous devons changer beaucoup de choses dans nos vies »..
Rappelez-vous les trois pratiques du Carême : la prière, le jeûne et l’aumône. La prière, comme moyen de s’unir à Dieu ; le jeûne, comme moyen de découvrir que « nous n’avons pas besoin de tant de choses matérielles » ; et l’aumône, comme « partage des biens ». « La prière, le sacrifice et le partage sont trois pratiques de Carême étroitement liées qui rendent notre vie plus humaine et plus chrétienne. Nous trouverons la motivation la plus profonde dans la contemplation de Jésus-Christ, qui prie, se sacrifie et donne sa vie pour chacun de nous », ajoute Don José Ángel.