Tous les ordinateurs dont nous disposons aujourd’hui sont bien plus puissants que ceux qui nous ont emmenés sur la lune en 1969. Avec notre ordinateur, nous pouvons créer des contenus inimaginables. Sont-ils toujours réels et/ou fiables ?
Vous avez peut-être entendu l’expression « fake news ». Sa traduction est « fake news », et le terme ne se limite pas exclusivement à indiquer si un article de presse ou de télévision est faux. Il fait également référence à toutes les rumeurs et à tous les faux contenus que l’on peut trouver sur les médias sociaux.
Il y a quelques années encore, il était relativement facile de « séparer » les sources d’information fiables des sources non fiables. Mais depuis l’émergence des réseaux sociaux, c’est devenu de plus en plus complexe, car n’importe qui peut obtenir un grand impact et transmettre de faux messages qui atteignent des millions de personnes.
Et les progrès technologiques donnent naissance à des outils dont même Pinocchio n’aurait pas pu rêver. Imaginez que vous vous réveillez un jour et que vous vous voyez au journal télévisé du matin en train de critiquer votre patron. Vous savez que vous ne l’avez pas enregistré, mais vous le regardez de vos propres yeux. Et avec vous des millions d’autres personnes.
Ceci, apparemment impossible, est relativement facile à créer si vous avez les connaissances techniques nécessaires. Il existe déjà des applications qui permettent de recréer une personne à partir de photos et de lui faire « expliquer » avec sa voix ce que veut le créateur de la fake news. Iria Ollero, une ingénieure biomédicale, explique qu’il suffit deo que de « sélectionner une photographie et de cliquer dessus ». . En quelques secondes, nous avons la photo animée « une photo avec de la vie, un ‘deepfake' ».
Pour l’instant, cela ne touche que les personnes concernées des classes politiques et économiques. Mais bientôt, n’importe qui pourra être victime d’un ‘deepfake’.
David Ballesteros, vulgarisateur scientifique, nous rappelle que le progrès technologique est inarrêtable et qu’il n’est pas possible de le stopper. que nous devons encore « avoir une pensée critique et savoir faire la différence entre le réel et l’artificiel ».
Faire confiance à des médias fiables, qui nous donnent toutes les garanties, est la clé fondamentale pour être bien informé. Et si vous lisez quelque chose d’étrange sur Internet, ne le diffusez pas. Vérifiez l’information et collaborez à la lutte contre les « fake news ».