591 contrats de travail nationaux sont arrivés à échéance le 31 décembre. Près de 62% du total de 955 ont déposé un dossier auprès du Conseil national de l’économie et du travail. Mais si nous examinons les 30 contrats les plus importants, nous pouvons dire que plus de la moitié des travailleurs italiens dans le secteur privé – 6,8 millions d’euros sur 12,8 millions – attendent, parfois depuis des années, de voir leurs salaires ajustés. En 2022, l’intense saison de négociation a permis la transposition de 33 conventions collectives et la croissance des salaires conventionnels s’est élevée en moyenne à +1,1% pour l’année. Alors que l’écart entre la dynamique des prix – mesurée par l’Ipca – et celle des salaires contractuels a augmenté à 7,6 points de pourcentage, atteignant la valeur la plus élevée depuis 2001, première année de diffusion de l’indicateur de prix harmonisé au niveau européen (auparavant, la valeur la plus élevée avait été atteinte en 2012 et était de 1,8 point de pourcentage). Au quatrième trimestre 2022, la dynamique tendancielle des salaires contractuels (+1,5 en moyenne) est plus marquée dans les secteurs de l’agriculture et de l’administration publique (+3,2% et +2,4%), alors qu’elle s’arrête à +0,6% dans le secteur des services. « L’aggravation des inégalités est le véritable problème saillant et transversal du pays. Trois phénomènes sont les plus préoccupants : le taux de chômage des femmes, l’accès des jeunes au monde du travail et la fracture Nord-Sud, également une priorité du PNR. Ces inégalités, qui s’étaient déjà creusées ces dernières années, ont encore été aggravées par la pandémie de Covid, puis par l’impact de la crise énergétique et de l’inflation sur les salariés, les indépendants et les familles ». C’est ce qu’a déclaré le président du Cnel. Tiziano Treu lors de l’audition conjointe avec les représentants de l’ISTAT devant la commission du travail de la Chambre des représentants. « L’écart salarial des jeunes a atteint 50-60% de celui des adultes, tandis que l’écart salarial horaire des femmes est inférieur de 10-12% et atteint 40% sur une base annuelle. Les interventions du gouvernement précédent, bien qu’importantes et mises en œuvre pour contrer cette crise, n’ont pas été suffisantes pour contenir l’aggravation des conditions sociales et de la pauvreté. Toutes les analyses sociales montrent la gravité dramatique des inégalités dans le pays », déclare M. Treu. La pandémie a eu des effets plus importants dans le Centre-Nord : en 2020, la baisse du taux d’emploi a été plus forte que dans le Mezzogiorno, réduisant l’important écart territorial (de 21,2 points en III 2019 à 19,7 points en III 2020), cependant en III 2022 l’écart territorial se creuse à nouveau (20,5 points par rapport au Centre-Nord) et, bien qu’encore inférieur à celui de la période pré-pandémique (-0,7 points par rapport à III 2019), il est supérieur à celui de III 2008 (+0,8 points), signe d’une faiblesse structurelle du marché du travail dans le Mezzogiorno. « De nouvelles inégalités se sont ajoutées à celles qui préexistaient et se sont différenciées dans leurs dimensions, prenant un caractère multidimensionnel, touchant les groupes les plus faibles et bloquant la mobilité sociale », poursuit le président du Cnel. « Les jeunes et les femmes sont les plus touchés par la précarité, c’est-à-dire par les contrats à durée déterminée, souvent de très courte durée. Il est vrai que le taux de chômage a progressivement diminué depuis 2014 mais, après la croissance enregistrée entre juin 2020 et mai 2021, il diminue à nouveau progressivement et s’établit en novembre 2022 à 13,6 %, soit 4,5 points de moins qu’en février 2020. Le taux de chômage des femmes, qui reste élevé, tombe essentiellement au même niveau que celui des hommes en avril 2020, mais remonte ensuite pour s’établir à -1,5 point de moins en novembre 2022 qu’en février 2020 (-1,9 chez les hommes). Le nombre d’indépendants en novembre 2022 est encore inférieur de plus de 200 000 à celui de février 2020. » « Les inégalités sont non seulement un déni des principes constitutionnels fondamentaux de justice et d’égalité des citoyens, mais elles mettent également en danger la cohésion sociale et la stabilité démocratique même du pays et de l’économie. Le Cnel estime donc que la lutte contre leurs racines et leurs effets doit figurer en tête de l’agenda de l’action politique et des partenaires sociaux dans les mois à venir. Toutes les politiques publiques et l’engagement de la société civile doivent être orientés vers cet objectif : d’une part en promouvant une croissance durable et équilibrée qui garantisse le développement humain comme indiqué dans le PNR ; d’autre part en mobilisant les principales politiques publiques nécessaires à la promotion de l’égalité et du bien-être : de l’école, à la famille, à la fiscalité, au soutien au travail », conclut Treu. Fin décembre 2022, les 47 conventions collectives nationales en vigueur pour la partie économique concernent 50,4 % des salariés – environ 6,2 millions – et correspondent à 51,2 % de la masse salariale. Au cours du quatrième trimestre de 2022, trois contrats ont été transposés dans le secteur privé (entreprises privées et municipalisées de la pierre, du gaz et de l’eau et compagnies d’assurance), tandis que dans le secteur public, des contrats ont été transposés pour la présidence du Conseil des ministres (période triennale 2016-2018), les régions et les autorités locales, le service national de santé et le secteur de l’école, de l’éducation et de la recherche (tous trois relatifs à la période triennale 2019-2021). Aucun marché public n’a expiré au cours de la même période. Le nombre de contrats en attente de renouvellement à fin décembre 2022 est tombé à 26 et concerne environ 6,1 millions de salariés, soit 49,6%. Le temps d’attente moyen pour le renouvellement des employés dont le contrat a expiré est passé de 28,2 mois en janvier 2022 à 24,8 mois en décembre 2022. En moyenne en 2022, l’indice du salaire horaire a augmenté de 1,1% en glissement annuel. L’indice mensuel des salaires contractuels en décembre 2022 a augmenté de 0,1% par rapport à novembre et de 1,5% par rapport à décembre 2021 ; en particulier, la hausse tendancielle a atteint 1,5% pour les salariés de l’industrie, 0,6% pour les salariés des services privés et 2,8% pour les salariés de l’administration publique. Dans le détail, les augmentations tendancielles les plus importantes concernent les pompiers (+11,7%), les ministères (+9,3%) et le Service national de santé (+6,1%) ; aucune augmentation n’a été enregistrée pour le commerce, les pharmacies privées et les services publics et hôtels.
Les contrats complémentaires en hausse dans l’administration publique
En 2021, les administrations publiques ont repris la négociation intégrative, en fait, les chiffres indiquent une augmentation globale de 13%. C’est ce que constate Aran sur la base de son suivi de la négociation intégrative. « Dans la majorité des cas, lit-on dans le document, les actes réglementent des aspects économiques, tels que les indemnités, les performances, les traitements accessoires, les augmentations, les critères de progression économique. Les taux de négociation des offices nationaux et uniques présentent des pourcentages importants dans les écoles (82%) et les universités (74%) et des pourcentages considérables dans le reste des cas (62% au total). D’un point de vue géographique, c’est encore une fois la Lombardie et la Vénétie qui comptent le plus grand nombre de contrats intégratifs, la première en termes de chiffres absolus, la seconde en termes de lieux de négociation ayant transmis des actes. Si l’on examine les différents secteurs, on constate des différences importantes. Les fonctions centrales ont négocié presque exclusivement sur l’utilisation des ressources décentralisées (81 %) ; dans le secteur de l’éducation et de la recherche, le pourcentage de contrats complémentaires à caractère normatif est important (64 %) ; dans le secteur de la santé, le chiffre des négociations sur des extraits de matières spécifiques est significatif (45 %) ; enfin, dans les fonctions locales, la part des contrats complémentaires à caractère économique est prédominante (72 %), mais le pourcentage d’actes négociés sur des institutions normatives est également considérable (24 %). Le nombre de contrats complémentaires transmis s’adresse dans la plupart des cas aux non-cadres, mais cela découle également de la prédominance numérique de ces derniers par rapport aux cadres.
Recrutement dans les secteurs public et privé
Enel Distribuzione embauchera 1 250 jeunes comme ouvriers et techniciens d’ici 2023. Ceci est prévu – souligne une note de Filtcem – par un accord conclu avec Filctem Cgil, Flaei Cisl, Uiltec Uil. « Avec cet accord important – explique Ilvo Sorrentino secrétaire national de Filctem CGIL – veut donner une réponse aux charges de travail élevées que le personnel de E-Distribuzione est obligé de supporter, également pour réaliser les investissements extraordinaires provenant en partie du Pnrr. N’oublions jamais que la transition énergétique passera inévitablement par le réseau de distribution d’électricité, un réseau qui nécessite une modernisation et un renouvellement sans précédent. Ce sont les travailleurs d’E-Distribuzione qui rendront possible la décarbonisation de la consommation. Sans eux, tous les efforts déployés en faveur des énergies renouvelables resteront vains. Cet accord montre comment la transition, si elle est abordée sérieusement, peut produire des emplois stables et de qualité ». Pendant ce temps, leIstat poursuit son chemin de renouveau avec le recrutement de nouveaux agents suite aux procédures de concours lancées en 2022. D’ici mars prochain, avec l’entrée de 128 nouveaux employés, l’effectif total de l’Institut national de statistique atteindra 1 980 personnes. Les nouveaux entrants concernent notamment 100 collaborateurs techniques (Cter), recrutés dans le cadre d’un concours général organisé selon des procédures informatisées sur un portail dédié, qui a permis d’organiser les épreuves pour les plus de 17 000 candidats inscrits. Les lauréats seront employés principalement dans les bureaux de Rome, mais des affectations sont prévues dans tous les bureaux territoriaux de l’Istat. Les nouveaux employés font suite aux plus de 80 unités qui ont intégré l’Institut avec les recrutements de 2022 par le biais de procédures diversifiées, notamment la mobilité à partir d’autres administrations et le comblement de classements issus d’anciens concours. Par ailleurs, le Plan intégré d’activités et d’organisation 2023-2025 prévoit le renouvellement du classement des chercheurs et des technologues (niveau I-III), confirmant la volonté de l’Institut de valoriser l’ensemble de ses collaborateurs, en commençant par les profils professionnels les plus qualifiés. Enfin, un nouveau cycle d’investissement pour CercaOfficina.it une entreprise qui s’occupe en Italie de la numérisation du secteur de la réparation et de l’entretien automobile dans le monde de l’automobile, de la mobilité et de l’assurance. Après l’augmentation de capital de décembre dernier, une autre augmentation de capital de 1,7 million d’euros a été lancée. Cette augmentation des liquidités permettra à l’entreprise d’accroître ses investissements dans la technologie, dans le but de se concentrer sur les algorithmes d’apprentissage automatique et d’intelligence artificielle, et d’augmenter l’embauche d’un nouveau personnel. L’agence immobilière Engel & ; Völkers entend recr recr recr recruter 150 agents pour plus de 85 magasins franchisés en Italie. En particulier :
– Nord-Ouest : 50 nouveaux agents ;
– Nord-Est : 40 nouveaux agents ;
– Centre-Sud et îles : 60 nouveaux agents.
Les centres de marché de Rome et de Bologne devraient plutôt recruter :
220 agents au total à Rome (à la fois sur le site existant et sur le nouveau site qui va bientôt ouvrir) ;
100 agents pour Bologne (bientôt ouvert).
« En 2023, notre Groupe a pour objectif de renforcer encore sa présence en Italie, à la fois en augmentant son réseau et en se concentrant sur des investissements directs, notamment dans des villes stratégiques comme Rome et Bologne, avec l’ouverture prochaine de deux nouveaux centres de marché, pour lesquels nous commençons déjà la sélection des agents et du personnel », a déclaré. Tomaso Aguzzi Ce modèle représente notre fleuron au niveau mondial ; la force du groupe est de pouvoir offrir aux clients finaux une gamme complète de services de haute qualité et, grâce aux équipes qui soutiennent le travail des agents immobiliers sur le territoire, nous sommes en mesure de garantir un réseau d’envergure internationale. Aujourd’hui, nous comptons plus de 1 000 employés en Italie et plus de 85 ateliers d’exploitation. Après avoir ouvert une dizaine de nouveaux sites l’année dernière, nous prévoyons d’accroître à nouveau notre présence géographique en 2023. Nous continuerons également à investir dans la formation de nos employés et dans l’innovation technologique, dans le but de fournir des services immobiliers toujours plus qualitatifs et personnalisés à notre clientèle cible ». Les parties intéressées peuvent consulter le lien suivant : https://www.engelvoelkers.com/it-it/italia/reclutamento-agenti-immobiliari/ .