lun. Déc 23rd, 2024

Quand il était à peine Il reste dix samedis avant la célébration du Grand Saint Enterrement.l’un des événements les plus notoires de la Semaine Sainte de notre époque, nous jetons un regard en arrière et rappelons les origines de cette procession générale, qui a eu lieu dix fois au cours des 173 dernières années. Il est utile, tout d’abord, d’établir un aperçu historique de la ville de Séville au milieu du XIXe siècle.

La ville, après un début de siècle très agité et l’instabilité que les Lumières avaient générée dans certains secteurs, voit apparaître une série de pousses vertes qui finiront par germer en une nouvelle ville. En 1847, la première Feria de Abril (Foire d’avril) avait eu lieu. (à l’initiative de Narciso Bonaplata et José María Ybarra, respectivement catalan et basque), qui n’était à l’époque qu’une foire au bétail visant à relancer l’économie locale. En 1849, les personnes suivantes étaient présentes Les ducs de Montpensier, Don Antonio de Orleans et María Luisa de Borbón, qui ont été tellement étonnés par la magnificence des célébrations qu’ils n’ont pas hésité à revenir. Un an plus tard, Déjà en 1850, le Duc et la Duchesse ont établi leur cour privée à Séville, après l’expulsion de la Maison d’Orléans du trône de France.



Ils connaissaient la Feria, alors comment ne pourraient-ils pas faire de même avec la Semana Santa, qui, à l’époque, faisait également l’objet d’un processus de reconstitution.de reconfiguration esthétique et sociale. Plusieurs confréries ont retrouvé leur culte périodique, comme l’Esperanza de Triana, oubliant l’état de prostration qu’elles avaient subi des décennies auparavant. Afin d’échapper à l’anachronisme des processions, et par l’intermédiaire du corregidor Franco de Paula y Castro (selon les annales de Carrero), Don Antonio et María Luisa ont proposé la célébration d’une grande procession (aujourd’hui très en vogue) dans le but de rassembler une série d’images de la passion et de « promouvoir » la Semaine sainte auprès du monde extérieur. On peut considérer que c’est la genèse de l’attraction des fêtes de printemps comme principale attraction touristique.

Ainsi, des accords et des intérêts communs ont été établis : les ducs s’élèvent socialement et les confréries s’accrochent au pouvoir comme moyen de subsistance. L’adhésion des Dques à des confréries telles que le Gran Poder, Pasión, Montserrat, San Isidoro… n’est pas anodine.

Dans ce premier Santo Entierro Grande, connu comme tel, dix images ont participé en dehors de la confrérie elle-même, qui réside aujourd’hui à San Gregorio, soit treize au total : Monte-Sión, le Prendimiento, le Desprecio de Herodes, Pasión, Humildad y Paciencia, Exaltación, Expiración del Museo, Tres Necesidades (Carretería), Quinta Angustia et Sagrada Mortaja. Comme une curiosité, la procession est partie de l’église de La Magdalena et a été décrite comme un succès retentissant. A tel point que quatre ans plus tard, sans autre raison que d’offrir une continuité à cette idée.le format a été répété. La semaine sainte, une fois de plus, s’adapte aux besoins et aux temps.

By Nermond

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *