lun. Nov 18th, 2024

L’incombustible mois de janvier est passé, dont la fin est toujours célébrée dans toutes les sphères sociales pour diverses raisons. Entre-temps, le mois de février a presque terminé son premier jour, et dans l’air et dans l’eau, il n’y a pas de quoi se plaindre. dans l’air et dans l’atmosphère, une charge différente est perçue, comme si nous avions ouvert une porte par le revers de laquelle émerge un paysage familier et amical.

Au cours de ces vingt-huit jours, au-delà de l’étonnante profusion d’autels, de l’accomplissement des transferts et des chemins de croix, du tracé d’itinéraires indiscutables le dimanche après-midi, peu à peu cette Semaine Sainte, qui a plus de littérature que l’humanité elle-même, va nous être révélée. Il est inutile de la décrire car son caractère matériel est vivant, constant et sonore. C’est la semaine sainte la plus physique, la plus directe. En bref, c’est la base de ce qui deviendra plus tard le principal festival de Séville.



Les premières photos circulent déjà sur les réseaux sociaux et les groupes de messagerie instantanée des frères et sœurs qui, à la fin de leur journée et de leurs tâches, viennent donner un coup de main à la confrérie. Y l’importance de prendre soin de son frère, de le traiter et de correspondre avec lui qui aide et améliore l’équipe de manière désintéressée. La capacité à collaborer n’est pas en vogue à notre époque. groupe, de faire passer le bien commun avant les individualités et les égos. Les prêtres calculent le calendrier des services. Aujourd’hui, la partie la plus complexe : la candelaria, dans les traces de laquelle brûle encore la cire du triduum. Viennent ensuite les évents. Ensuite, les poutres. Les tissus de couleur sombre sont teintés de noir lorsqu’ils glissent, avec force, à travers les vêtements. Le décapant ouvre la voie au papier pour redonner de l’éclat au métal ?

Dans la chambre, On écoute les marches processionnelles et on parle de confréries.. La situation des confréries, la réforme de la Semaine Sainte et les différentes opinions, le Santo Entierro Grande, la marche qui a été réalisée cette année-là et que personne n’oublie, le manteau restauré….. Le travail terminé, les frères prennent un léger dîner et rentrent chez eux, la gorge encore irritée par le goût de l’argent. Tous à l’heure, tous en forme. Jeudi, plus…

En ces jours de février, dans les maisons de la fraternité et dans les entrepôts, sans tenir compte de l’agitation de la ville elle-même, les Sévillans préparent leurs confréries. Parler, partager, écouter. Se connecter les uns aux autres. En bref, rendre possible la Semaine Sainte de Séville, dont les racines semées apparaissent déjà dans le sol du temps.

By Nermond

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *