La Confrérie du Saint Enterrement, ainsi que les 15 confréries choisies pour nous accompagner dans la procession générale du Samedi Saint prochain, ont lancé une action sociale commune qui sera menée au cours de cette année et qui bénéficiera à la Maison des Femmes du Couvent de Santa Isabel. L’aide consistera concrètement à rénover et à améliorer les installations où vivent ensemble femmes et enfants.
Comme le rapporte la confrérie dans une note, le montant de l’aide de toutes les confréries permettra d’entreprendre une réforme complète de ses installations pour « améliorer et faciliter » son habitabilité. Le coût total de cette importante remise en état devrait s’élever à environ 21 000 euros. « Pour une confrérie comme la nôtre, il serait irréalisable de s’y attaquer seule, aussi l’union désintéressée et généreuse de toutes les guildes permettra de réunir les fonds nécessaires pour commencer les travaux au début du mois de février ».
La Confrérie du Saint-Sépulcre a déjà affecté les recettes du concours de fanfare organisé le 20 novembre à ce projet, et continuera à collecter des fonds et à encourager l’imagination pour couvrir cet important projet.
Avec la collaboration économique des 15 confréries, plus le Santo Entierro, il sera possible d’aider de manière concrète cette initiative tranquille et louable. Un foyer entretenu presque entièrement par les sœurs philippines du couvent de Santa Isabel, qui ne reçoivent aucune subvention publique régulière pour son entretien mais d’où elles fournissent abri, entretien, aide, et surtout protection et affection, à ces femmes en situation d’exclusion sociale, avec des problèmes familiaux, quand ils ne proviennent pas de causes plus graves, comme les abus, etc.
« Les femmes et leurs enfants essaient depuis ce foyer de vivre en paix, de suivre une formation et de trouver un emploi. Après une période d’un an, bien qu’elle soit parfois prolongée, elles repartent avec quelques économies et d’autres femmes entrent dans des situations tout aussi compliquées. Les sœurs restent ensuite en contact avec eux, et dans de nombreux cas, elles sont de véritables mères et grands-mères, toujours prêtes à aller chercher les jeunes enfants pour une réconciliation, une aide ponctuelle ou simplement comme contact pour un problème ou un appel téléphonique ».
Pour toutes ces raisons, les confréries ont voulu la célébration du Grand Saint Enterrement, pour l’intituler vraiment avec l’adjectif de rassemblé, du service aux autres, de la main d’un projet ambitieux, trouvant dans ce travail un réel besoin de couvrir.
La corporation de San Gregorio est reconnaissante de la réponse désintéressée de toutes les confréries et du soutien qu’elle a reçu pour mener à bien ce travail, qui commencera à se développer prochainement.