ven. Déc 27th, 2024

Sandro Gamba revient ponctuellement avec ses considérations envers l’Olimpia Milano et le basket italien dans les colonnes de l’édition milanaise de La Repubblica. Son intervention.

« Je m’habitue à cette tendance. Premier du championnat et dernier de l’Euroleague. Un Armarli à deux visages. Donc solide même si pas à l’abri des dérapages à l’intérieur de nos frontières, équilibré et même prolifique à près de 84 points en moyenne, avec de bonnes solutions réparties entre petits et longs. Tout aussi fragile et asphyxié en coupe, où l’équipe joue vraiment mal, bloquée dans l’exécution, craintive en trop d’hommes.

Et les chiffres ne mentent pas : dernier de loin pour les points marqués (un peu plus de 69), avant-dernier pour les pourcentages de deux et trois. La constante est la défense, la moins battue dans les deux compétitions. La différence évidente : la qualité, la personnalité. En regardant les dernières performances de l’Olimpia et du Virtus (lui-même en proie à des problèmes), je me suis rendu compte de la différence que fait un joueur du type et du calibre de Teodosic.

Un calibre européen, capable de faire progresser ses coéquipiers car il sait immédiatement quoi faire avec le ballon dès la réception après la remise en jeu : tirer, servir son coéquipier sur la coupe, accélérer, frapper un point faible, tout est dans sa tête. Armarli manquait de ce type de joueur depuis le début, et après la blessure de Pangos, ce trou dans le roster n’était que trop évident. Ils l’ont attendu, ça ne s’est pas bien passé, malheureusement c’est la réalité.

J’ai lu des articles sur le recours au marché, sur les noms retentissants de la NBA. Je dis qu’il faut se méfier de certaines suggestions, se tromper est un instant et le faire dans une situation déjà compromise peut produire des dommages supplémentaires : la possibilité de gagner le Scudetto, au moins, est jusqu’à présent intacte et il sera bon d’y réfléchir avant de faire un nouveau mouvement. A mon avis, l’équipe a besoin d’un homme expérimenté.

Pas un pari, pas un jeune en devenir mais à tester à un haut niveau que l’on peut essayer en début de saison, et même pas un grand nom, mais un risque. Il faut un cerveau, quelqu’un qui a une idée de ce qu’il faut faire, comment le faire, quand et pourquoi. Qui transmet la confiance à ses compagnons, qui supprime les incertitudes et les tensions, permettant à Messina de ne plus avoir à adapter ses gardes à la couture du jeu.

Un retour important, même si dans un autre rôle et avec des tâches différentes, sera celui de Gigi Datome. Parce qu’il est vrai qu’il est un ailier, un finisseur de jeu et non un marqueur. Mais c’est un homme aux mains sûres, il connaît le jeu, il sait ce qu’il peut et ne doit pas faire. Un point de référence. »

By Nermond

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *