Le site Hermandad del Rocío de Gines l’année dernière devait entrer dans le village d’Almonte à 20 h 45 le vendredi de la Pentecôte. Le délai était tel qu’il a été retardé dans la Raya RealLe groupe n’a pu atteindre la maison de la confrérie qu’à minuit et demi, en raison de la saturation de cette partie de la route. « Les charrettes avec les tracteurs ne sont arrivées qu’à deux heures du matin. C’était horrible ».se souvient son frère aîné, Antonio López.
Cette corporation de l’Aljarafe de Séville et l’une des municipalités les plus rocieros, a déjà communiqué à ses pèlerins les changements établis par la loi sur la protection de l’environnement. Hermandad Matriz de Almonte dans la Raya Real, où les tracteurs ne seront pas autorisés à circulerPar conséquent, les landaus et les jardinières transportés par ce véhicule spécial sont interdits.
Les changements lui ont été communiqués lors d’une réunion avec la matrice à la fin de 2022. Il est convaincu que cette mesure contribuera à résoudre les problèmes de congestion du trafic sur les sables. Le cortège de Gines est composé de quelque 70 landaus avec tracteurs. Elle est également composée de 45 à 60 planteurs, dont certains sont transportés par des tracteurs et d’autres par des véhicules tout-terrain. Ces derniers peuvent continuer à circuler sur la Raya Real les jours d’El Rocío, dans une voie réservée à ces véhicules. Ce type de remorque est utilisé par les pèlerins qui veulent se reposer un moment à pied et aussi pour stocker de la nourriture et des boissons pour se rafraîchir.
« Une mesure qui devait être prise »
Face à ces changements, le Confrérie de El Rocío de la Macarena a convoqué une réunion lundi dernier pour informer les pèlerins. Normalement, cette corporation est accompagnée, les jours de pèlerinage, d’environ 40 landaus avec tracteurs. « Nous les avons toujours envoyés le long de la route pour éviter qu’ils ne s’enlisent dans le sable », explique le frère aîné, José Romero. Seuls les planteurs tractés par ce véhicule spécial, au nombre de sept, pouvaient accéder à la Raya Real. Les autres, jusqu’à une trentaine, étaient toujours transportés par des jeeps.
Dans l’opinion de Romero, la restriction sur les tracteurs « C’est une mesure que nous pouvions voir venir, en raison des énormes embouteillages que nous avons subis pendant le pèlerinage ».. « Un jour, il fallait la prendre. Ce sera une expérience qu’il faudra analyser », ajoute-t-il. Toutes les confréries de Séville ont été convoquées à l’Assemblée régionale qui se tiendra le 4 mars à Bollullos de la Mitación, où ces changements seront détaillés.