Monseigneur Juan José Asenjoarchevêque émérite de Séville, entrera comme membre honoraire de l’Académie royale des beaux-arts de Sainte-Élisabeth de Hongrie.pour sa carrière dans la défense et la conservation du patrimoine artistique de l’Église catholique ».
La cérémonie de nomination aura lieu dans la salle Carlos III de la Casa de los Pinelo, siège de l’Académie royale, le mardi 24 janvier à 19 heures. Après les mots de bienvenue du président de cette société, Juan Miguel GonzálezMonseigneur Asenjo donnera une conférence intitulée La Via Pulchritudinis.
Enfin, Álvaro Arrans (alto) et Juan Rodríguez (piano) interpréteront le Audition de la Sonata per Arpeggionede Franz Schubert.
Les grandes réalisations de son épiscopat
Durant ses années d’épiscopat à la tête de l’archidiocèse de Séville, Don Juan José Asenjo a toujours manifesté un intérêt particulier pour la conservation et la récupération du patrimoine religieux. Un exemple de ce travail est la réouverture de l’église de Santa Catalina, fermée au culte depuis 14 ans avec des restaurations intermittentes, et à laquelle le nouveau membre honoraire de l’Académie des Beaux-Arts a donné l’impulsion définitive. Ces œuvres ont rendu à Séville un temple qui a été un point de référence pour l’art mudéjar et baroque.
Il convient également de mentionner ses efforts pour restaurer les couvents et l’ouverture au public de certaines salles de l’archevêché, avec des visites au cours desquelles, en certaines occasions, l’archevêque lui-même a fait office de guide, en raison de ses grandes connaissances artistiques. L’actuel maire de la ville, Antonio Muñoz, a reconnu à plus d’une occasion la volonté dont Don Juan José a toujours fait preuve pour que le palais archiépiscopal soit visité par les Sévillans et les touristes.
Il ne faut pas oublier parmi ces mérites, que Monseigneur Asenjo a occupé durant 2017/20 la présidence de la Commission épiscopale du patrimoine culturel de la Conférence épiscopale espagnole (CEE). Au cours de ces années, il a rendu public son désir de voir l’Espagne se doter d’une loi sur le mécénat qui permettrait de restaurer le vaste patrimoine que le pays et l’Église catholique chérissent sans avoir à recourir constamment aux aides publiques, qui finissent par conditionner l’usage qui est fait des temples.