sam. Déc 21st, 2024

Un apéritif audiovisuel pour se mettre en appétit. Une « épicerie fine » pour la nouvelle période qui a commencé après Noël. Le producteur Antonio Casado résume dans son nouvel ouvrage le transfert du Seigneur de la Passion sur le grand autel du Sauveur pour la célébration de sa neuvaine, qui a commencé vendredi dernier et se terminera ce week-end, lorsque la fonction solennelle aura lieu.

Le transfert a eu lieu le lundi 9 janvier, trois jours après l’Épiphanie et après la vénération dans la chapelle sacramentelle du Nazaréen sculptée par Martínez Montañés.



Précisément, cette enceinte et le Patio de los Naranjos par lequel on y accède deviennent le point de départ de la narration audiovisuelle et en marquent également la fin. Outre le Seigneur de la Passion, le Sauveur – un temple baroque – est le protagoniste de cette vidéo, dans laquelle l’architecture et les retables servent de cadre à l’une des images les plus précieuses sur le plan artistique de la Semaine sainte à Séville.

Le regard des dévots

Dans la vidéo, il y a différents plans avec les frères de la Passion formant la procession, les acolytes et les regards des dévots, un des signes d’identité dans le travail de ce producteur, qui s’est occupé de la production, de l’image, du montage et de l’instumentation musicale de cette pièce.

Le Seigneur, dépourvu de la couronne d’épines et des potences, avance avec la tunique bordeaux avec broderie d’argent, un travail réalisé il y a quelques années et qui reproduit celle contenue dans une ancienne gravure du Seigneur.

Le début d’une nouvelle ère

L’image sacrée avance à travers les nefs du Sauveur sur une petite plate-forme (avec l’appelant placé sur le côté) jusqu’à ce qu’elle soit portée au sol du presbytère. Il le fait par une froide nuit de janvier, alors que la ville est en pleine effervescence des festivités de Noël. Ce transfert, ainsi que celui du Señor de las Penas de San Vicente, marque le début d’une nouvelle saison qui mène directement au Carême.

Une fois devant l’autel principal, l’immense église est laissée dans une semi-obscurité, en attendant qu’une forêt de cire rouge soit allumée le premier jour de la neuvaine. Dehors, dans l’ancienne cour des ablutions, les orangers contiennent encore les fruits ronds, prélude à l’arôme qui inondera la ville en mars. Ce sera une époque différente de celle d’aujourd’hui. Celle de la veille immédiate.

By Nermond

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