ven. Déc 27th, 2024

Libérer l’énorme potentiel du pays – coincé dans un immobilisme souvent assaisonné de méfiance – et remettre les énergies en mouvement dans cinq directions. « Investir dans l’avenir, les personnes d’abord, contre les inégalités démotivantes, l’écosystème de la singularité, le nouveau cadre du bien commun de la durabilité » : ce sont les cinq points pour libérer la générativité indiqués dans la première. Rapport Italia Generativa , édité par le Centre d’Anthropologie de la Religion et des Études Génératives de l’Université Catholique avec le soutien de la Fondation Unipolis et promu par Associazione Comm.on, Generatività.it et Alleanza per la Generatività Sociale, présenté hier au Sénat. L’examen du contexte italien, avec son dynamisme social et économique, et la comparaison avec les pays européens confirme – c’est l’objectif du rapport – qu’il existe des zones d’opportunité à saisir, en essayant également de comprendre comment surmonter le blocage du développement au sein de la société italienne. Comment ? Le long des lignes relationnelles de l’intergénérationnalité, de la complexité et de la contribution, dont les résultats sont déjà mis en évidence dans le titre choisi : Italie en surplace. De la dispersion intergénérationnelle à l’écosystème génératif.

L’image qui se dégage est celle d’un pays qui a des compétences et des capacités, mais qui se concentre à rester sur place, plutôt que de se lancer vers l’avenir qui l’attend, contrecarrant ainsi sa propre force, dans lequel une grande partie des énergies – publiques et privées – sont engagées dans la tentative de préserver la position, plutôt que de construire un meilleur lendemain, en particulier pour les jeunes. D’où la nécessité de faire un pas en avant, en se concentrant sur les « vraies priorités ». Ce qui, pour les rédacteurs du rapport, commence avant tout par la nécessité d' »investir l’avenir », c’est-à-dire de recommencer à « couvrir demain avec de la valeur ». explique le sociologue de Cattolica Mauro Magatti  – qui appelle à « remettre la question de l’avenir au centre de la logique », à investir dans le niveau de confiance et à mettre en place un modèle de développement orienté vers la durabilité et la numérisation. Le deuxième mouvement consiste à se concentrer sur les personnes, ce qui signifie travailler sur le déclin démographique, le retard en matière d’éducation et la gestion non positive des migrations. Le développement durable n’est possible, poursuit M. Magatti, qu’en commençant par les gens, sans rhétorique, toutefois. Sinon, il n’y a pas d’avenir ». Troisièmement, les inégalités qui « génèrent frustration et colère », malgré l’énorme investissement du pays dans les dépenses sociales. La logique de l’assistance doit donc être remplacée par une capacité génératrice de l’aide sociale. Le quatrième point est l’écosystème de la singularité, c’est-à-dire reconnaître les particularités de notre système de production, « corriger les défauts et soutenir les mérites ». Cinquième point, et non des moindres, le bien commun de la durabilité. « Ce thème peut être, dit finalement le sociologue, le levier pour redéfinir le bien commun et ouvrir un nouveau cycle dans lequel il ne suffit pas de saisir les opportunités, mais il faut en créer de nouvelles, orientées vers le développement intégral ».

La nouveauté de la méthode est soulignée par la président de la Fondation Unipolis, Pierluigi Stefanini Pour lui, « l’approche transformative est essentielle, sinon le pays n’y arrivera pas ». Dans cet investissement dans l’avenir, le PNR devient donc « une opportunité unique », poursuit-il, « si nous savons donner une réponse intégrée aux problèmes, dans le cadre d’un développement durable ». Toutefois, si votre chemin est court, il explique que Gian Carlo Blangiardo, président de l’Istat,  « Nous vivons au jour le jour car s’il n’y a pas de perspective de retour, nous n’investissons pas. Nous y jouons l’avenir, si nous n’inversons pas la tendance démographique ».Si toutefois nous mobilisons nos énergies, comme le suggère le rapport, ajoute-t-il Tiziano Treu, président de Cnel  – il est nécessaire « de les orienter par des politiques ordonnées, des suggestions pratiques et des indications précises. Surtout maintenant que nous avons une route tracée comme le PNR ». Il se fait l’écho de la métaphore du cycliste en fuite utilisée dans le rapport. le président de l’Ifel Alessandro Canelli mais le cycliste est en pleine crise psychologique. Cependant, investir de l’énergie et de la confiance pour regarder ensemble nos territoires peut être le moyen de favoriser une plus grande cohésion.

By Nermond

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *