ven. Déc 27th, 2024


Les Italiens sont en effet attirés par la durabilité, mais en période de crise économique, tout le monde ne parvient pas à s’orienter vers un mode de vie différent. Au contraire : on demande aux institutions plus d’incitations et, en général, une « poussée » dans cette direction. C’est ce qui ressort de la première édition de l’étude « Agos Insights ». Nouvelle consommation durable », réalisée par la société de crédit à la consommation en collaboration avec Eumetra. L’attention portée à la durabilité est indiquée par 89% des deux mille personnes interrogées dans l’échantillon, mais il s’agit d’une durabilité qui n’est pas toujours encore réalisable dans la vie quotidienne, souvent pour des raisons économiques.

La transition énergétique semble plus facile à l’intérieur de la maison 71% de l’échantillon déclare avoir changé son comportement à la maison et pas moins de 69% ont adapté leurs habitudes pour économiser plus d’énergie. Aussi parce que, dans ce cas, la durabilité est liée au thème de la réduction des dépenses, ainsi que de la réduction de l’impact environnemental. Cela va de l’achat d’ampoules LED (89%) à l’intérêt pour l’amélioration de la classe énergétique de la maison (90%) et des appareils ménagers (94%). Cependant, seuls 38% des répondants sont conscients de l’impact de l’utilisation des appareils ménagers sur leur facture énergétique et seuls 51% semblent connaître la classe énergétique de leur propriété.

Le plus difficile semble être modifier le comportement quotidien  du côté de la mobilité : seuls 15% affirment avoir identifié plus de vert pour se déplacer. L’un des freins au changement d’habitudes est le coût. Les générations les plus en difficulté aujourd’hui sont celles du milieu – de 30 à 50 ans – aux prises avec les dépenses du foyer et des enfants, et des salaires qui ne permettent pas toujours les comportements les plus vertueux. Quant aux plus jeunes, ceux que l’on appelle la génération Z, 86 % d’entre eux seraient prêts à payer davantage pour un produit durable, contre 73 % en moyenne.

L’économie circulaire fonctionne de plus en plus la propension à acheter des biens d’occasion notamment les voitures (52%) et les meubles (58%). En général, les Italiens demandent davantage de conseils et de soutien, tant de la part des institutions que des entreprises. Les demandes sont axées sur l’aide au développement et la création de nouvelles opportunités, par le biais de prêts et de financements pour la restructuration et la création d’activités respectueuses de l’environnement. L’État (56 %) est considéré comme la première organisation à s’attaquer à ce problème, en aidant notamment les entreprises locales.

By Nermond

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