lun. Déc 23rd, 2024

Il reste encore quelques dates dans le calendrier intime de la ville qui peuvent être savourées sans chichi, sans le vacarme de certaines annonces préalables et avec la tranquillité qu’exigent les solennités importantes. La fête du doux nom de Jésus fait l’objet d’un culte important dans la ville. Archiconfrérie sacramentelle du Sacrement du Tabernaclecette année encore dans le Chapelle royale pour les travaux de restauration de l’église paroissiale de Sagrario. C’est une bouchée exquise, si je puis dire. Une eucharistie présidée par Don Antonio Rodriguez Babío dans lequel l’enfant et les enfants sont les personnages principaux. Ils ne sont pas habillés en Carrancans, mais ils le sont. La présidence du Saint Patron, le style plateresque de la chapelle et l’atmosphère presque familiale conviennent divinement à l’Enfant Jésus du Tabernacle, pour lequel il y a toujours des lumières sacramentelles rouges et, à Noël, des fleurs de Pâques.

L’Enfant regarde avec une tendre sérénité ceux qui viennent le prier. Ses petits prient le Notre Père en se tenant par la main. Dehors, la cohue, le bruit et les achats compulsifs vous attendent. L’enfant est petit dans la grande cathédrale. Les enfants rendent la cathédrale grande. El Niño a un goût de pâte d’amande. En juin, il dégustera des raisins et des épis de maïs. Sur son visage, l’enfance de tous ses carrancanos.




By Nermond

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