lun. Déc 23rd, 2024

Nous ne découvrons rien en affirmant la catégorie artistique et l’onction spirituelle que condense le Nazaréen de la O, image qui est actuellement exposée dans une solennelle procession du baiser dans son église paroissiale. Accompagné de lys et le teint souligné du rouge sacramentel des siècles, sa simple présence émeut, émeut et impressionne dans l’expression maximale de sa douceur.

La société a partagé, dans ses réseaux sociaux, une courte vidéo, réalisé par Fran Santiago, dans lequel nous pouvons contempler un gros plan de cette sculpturedatée du XVIIe siècle et l’œuvre de la gouge du maître Pedro Roldán. Bien qu’elle ait subi de graves dommages lors des événements fratricides de 1936, Castillo Lastrucci a effectué une restauration parfaite qui a permis de retrouver la physionomie originale de cette image tricentenaire. Dans ce court audiovisuel, on peut voir, entre autres, la Les bijoux sur les pouvoirs et la couronne d’épines, composée de la tête d’un serpent. Ne manquez pas l’occasion de passer par la Calle Castilla pendant ces journées. Votre esprit vous en remerciera.



Un enfant de Huelva

Nous sommes faits d’expériences qui nous marquent et nous façonnent, de l’enfance la plus sincère à l’âge le plus adulte. Ce site même matina, dans la paroisse de l’O, une mère et son enfant se sont approchés pour contempler l’image de Jésus de Nazareth. Elle lui tenait la main ; lui, brun, aux yeux larges et cristallins, serrait avec une amitié complice un dinosaure en peluche. Sans plus d’expression sur le visage, le garçon glissa sur les pentes qui servaient de portique à la cérémonie du baiser. Faisant face à l’autre, les deux se tenaient face à face : Dieu et l’enfant, divinité et humanitéamis et frères. L’enfant, détenu sans raison, il ne pouvait que fixer l’immense Nazaréen. qui lui rendait son geste. Et il regardait, regardait, regardait ? Stupéfaction ? Surprise ? Pour secondes infinies, le garçon et ses élèves n’ont pas bougé d’un pouce. La mère l’a poussé. « Fils, nous devons aller… »

Une femme, ma mèreaux côtés du Seigneur, l’a invité à s’approcher encore plus.  » Merci beaucoup… Mon fils est devenu un crétin, mais un crétin de Séville ! Nous venons de Huelva expressément pour voir les « besapiés » et je ne sais pas ce qui est arrivé à ce Christ… ».

Ce qu’ils se seraient dit, nous ne le savons pas. Nous savons que ce Dieu de la rue de Castille a un coeur si pur et si sincère qu’il s’ouvre, à l’infini, à tous ceux qui, de près ou de loin, ne sont pas d’accord avec lui. qui l’approche avec ses yeux définitif et éternel d’un enfant.

By Nermond

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