El Cachorro est déjà dans les rues de Triana. L’extraordinaire chemin de croix pour le 50e anniversaire de l’incendie dont fut sauvé le Christ de l’Expiration a déjà quitté la basilique à laquelle il donne son nom. Un après-midi de février avec des nuages rappelant ceux qui, depuis tant d’années, sont apparus dans le ciel de l’ancien faubourg le Vendredi saint. Comme il fallait s’y attendre, un grand nombre de personnes ont assisté à l’un des événements les plus importants de ce Carême, car il s’agit de l’une des images les plus populaires de Séville. Un pilier de sa Semaine Sainte
Vidéo : D. J. G.
Le cortège est descendu dans les rues avec une grande ponctualité. A 17 heures, la croix de guide est sortie. Elle l’a fait devant une Ronda de Triana remplie d’une foule familiale, avec une abondance d’enfants. La cloche du beffroi de la basilique a marqué le bon moment. À ce moment-là, une ambulance a appelé pour une urgence médicale. Derrière la croix de guide, le tintinábulo et le canopeo, emblèmes de la catégorie accordée au temple où est vénéré le Cristo de la Expiración.
Une présence notable de jeunes frères et sœurs
La procession est composée de frères de tous âges, avec une présence notable de jeunes. Des bougies blanches à la main. Ils précèdent les sobres andas qui portent le sinistre crucifix, orné seulement d’œillets rouge sang au pied du bois sacré.
La Ronda de Triana s’est complètement remplie. Le vent joue avec les nuages d’encens. La musique de la chapelle joue. Dans le fauteuil, l’archevêque de Séville, Monseigneur José Ángel Saiz Meneses ; le maire de la ville, Antonio Muñoz ; et le président du Conseil des Confréries, Francisco Vélez.
Une saeta se fait entendre dans la ronde. Le cortège ne met que dix minutes à passer. El Cachorro entre maintenant dans la Calle Alfarería.