ven. Oct 25th, 2024

Le plus grand tournoi d’Océanie atteint le dernier acte.

(par Davide Colotti). Pas de remake des finales de la NBL de l’an dernier : les Sydney Kings défendront leur titre, mais la Tasmanie cède aux New Zealand Breakers. D’un match nul à l’autre : l’an dernier, les Kiwis ont terminé à la dernière place de la saison régulière, et ils abordent la série décisive des 22/23 en tant que deuxième équipe de la ligue, derrière les Kings.

Les meilleures équipes sont allées jusqu’au dernier acte, les deux équipes remportant le match décisif lors du troisième match, non sans difficulté. Les finales, au meilleur des 5 matchs, débuteront le 5 mars après la fenêtre de qualification pour la Coupe du monde asiatique 2023. L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont déjà été promues.

SYDNEY KINGS – CAIRNS TAIPANS 79-64

Si ça peut aller mal, alors ça ira encore plus mal : tel a été le sort des Taipans de Cairns tout au long de la post-saison. Les récifaux bleu-orange, qui ont terminé à la troisième place de la ligue, comptaient sur le retour du meneur de jeu américain Shannon Scott pour le match contre les Kings, en espérant que la cheville de Xavier Cooks, principale menace de l’opposition, serait suffisamment douloureuse pour que le MVP de la saison régulière reste sur la touche en civil.
Mais au lieu de cela, c’est Scott qui est assis en costume, tandis qu’un Cooks plein d’entrain court et saute énergiquement sur le terrain à partir du ballon à deux balles.
Sous l’œil attentif de l’ancien numéro 1 mondial de tennis Lleyton Hewitt, présent dans les tribunes avec sept mille autres spectateurs, Sydney a pris un meilleur départ, mais Cairns l’a renversé de 11-5 à 11-16, clôturant le premier quart-temps avec +6, ce qui serait l’avantage maximum des hôtes dans le match. A 10 minutes, les Taipans menaient 26-20, mais avec trois titulaires (Hogg, McCall et Kuol) déjà accablés de deux fautes. Moins de 10’30 » à l’horloge et Waardenburg a également reçu sa deuxième pénalité. L’entraîneur Adam Forde disposait de sept joueurs intacts, et il devait déjà s’estimer heureux en vertu du brio du meneur de jeu remplaçant Ben Ayre, qui marquait à plusieurs reprises. Il a fallu faire de la nécessité une vertu, et les grands sont restés sur le terrain malgré la menace de la troisième faute, qui s’est matérialisée vers la fin de la période pour Kuol et McCall. Forde est alors obligé de déployer les blessés Deng et Djeric, juste pour pouvoir opposer cinq corps à l’adversaire. L’intensité baisse inévitablement, et Sydney en profite pour prendre une avance de 28-13 qui fait basculer le match et permet aux champions en titre de mener de 9 points à la pause.
Abandonner ? A domicile, à Cairns, ce n’était jamais une option, et deux triples oranges ont remis le vent dans les voiles de l’adversaire lors de son retour sur le parquet. Sydney a essayé de reconstruire une marge plus rassurante, mais les invités sont restés au contact et la situation à la 30e minute était de 62-58.
La jonction décisive du concours se situe dans la première minute de la dernière fraction : Waardenburg court en claquette pour -2, subit une faute offensive au changement de face, et se retrouve alors à tenir le triple de dépassement. Le fer dit non, et dans la minute et demie qui suit une partielle de 7-0 pour Sydney, qui domine au rebond.
Personne ne marque à nouveau pendant 2’30 ». Le 4′ fast break de Cairns est interrompu par un 1/2 à la lunette par un McCall aussi généreux à l’épaule qu’il est maladroit et imprécis (3/7 aux lancers francs, 3/17 du terrain avec plusieurs révisions).
Le tap-in de Waardenburg pour -2 en début de période restera le seul panier du terrain dans les 10 dernières minutes de la saison pour Cairns, qui ne trouvera que trois autres points sur la ligne (17-6 dans le quart-temps). Le générique de fin arrive avec deux triples consécutifs de Dejan Vasiljevic, au milieu de quelques soupçons de bagarre. Camp pour les remplaçants, quels qu’ils soient, et Sydney peut fêter sa deuxième finale en deux ans.

Sydney Kings : Vasiljevic 15+5r, Cooks 11+11r, Noi 11+11r, Walton Jr 10+9a
Cairns Taipans : Ayre 20, Waardenburg 17+12r

BREAKERS DE NOUVELLE ZELANDE – JACK JUMPERS DE TASMANIE 92-77

Les hôtes retournent en finale après 7 ans, le Tasmania réitère ses débuts dans la NBL la saison dernière.
Prêt à partir et les Jack Jumpers s’échappent sur 2-13. Les Breakers tentent de rentrer dans le match, mais les invités gardent une avance à deux chiffres. Les premiers changements renversent les valeurs dans le jeu, avec le vétéran néo-zélandais Robert Loe, le protagoniste de la remontée sous les deux panneaux : 21-25 au buzzer.
Dans la deuxième période, tout se passe et cela vaut la peine d’être raconté : -2 Breakers avec le plongeon de Loe au sol qui produit une récupération et un assist ; égalité 25 avec le dixième point de Brown Jr ; Tasmania ne marque plus, huitième perte et sixième récupération, 2+1 par Pardon pour le dépassement sur 28-25 de 10-21 ; une autre perte, une autre récupération, un autre trois points (triple par Brantley) : 31-25 et partiel de 10-0 dans les 2 premières minutes de la période ; anneau de Doyle pour le -3 et Tasmanie est 6/8 à longue distance ; dixième perte pour les invités, huitième récupération pour les hôtes, Pardon dunke le +5 aidé par le « voleur » Le’afa ; les mailles défensives des Breakers se resserrent de plus en plus autour de la star Tasmanienne Doyle, forcée à des équilibres difficiles et des tirs hors rythme, et la Nouvelle Zélande actualise l’avantage maximum sur +7. De là jusqu’à la pause, le jeu a connu une oscillation sinusoïdale qui a amené la Tasmanie à récupérer l’écart de 7 points, égalisant à 38-38, pour terminer la période à nouveau à -7 avec Loe (7+6) toujours protagoniste dans la lutte sous les planches (49-42).
Troisième quart-temps : La Tasmanie commence bien avec un triple pour -4, puis un Pardon du lion sur un rebond offensif et un panier malchanceux de Magnay le jettent à -8. L’hémorragie ne s’arrête pas et les Breakers se déchaînent, atteignant +15 à 63-48, mais s’il y a bien une chose que nous avons apprise lors des deux premières saisons de Tasmanie, c’est celle-ci : malheur à l’équipe. En effet, l’avant-dernier buzzer a sonné 67-64, les invités ayant récupéré 12 points en quatre minutes, portés par l’énergie de l’ancien Trentin Rashard Kelly (ses 8 points dans l’avance de 16-4).
Quatrième quart-temps : une flambée de chaque côté dans les 5 premières minutes, un 7-0 des Breakers ouvre, un 7-0 de Tasmanie ferme et les équipes restent au contact. Le cinquième de Brantley devrait compliquer les plans des Kiwis, mais le sixième homme de l’année, Barry Brown Jr, n’est pas d’accord et porte son équipe à +12 avec son 28ème point personnel. Brown continue d’enchaîner les points, pardon les rebonds : la Tasmanie n’en a plus et la Nouvelle-Zélande ne les réussit pas sur la ligne de charité : 24 lancers francs cadrés sur 24. Il y a de la place pour les secondes unités, le final +15 est peu généreux, honneur des armes à Tasmania, mais les plus forts vont en finale.

Breakers de Nouvelle-Zélande : Brown Jr 32, Pardon 15+14r, Brantley 14+7r, Loe 11+8r en 11′.
Tasmania Jack Jumpers : McVeigh 22+7r, Kelly 16, MacDonald 14, Doyle 12

(Davide Colotti).

By Nermond

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