Pas de gâteau ni de bougies pour célébrer 100 ans de collaboration entre Alfa Romeo e Zagato mais simplement un spécimen unique par – selon les rumeurs – un million d’euros . Il s’appelle Alfa Romeo Giulia SWB Zagato et qui le fait construire, est un client allemand riche et naturellement anonyme, choisi parmi les collectionneurs du Le carrossier milanais Zagato avec de nombreuses voitures Biscione dans son garage dont, outre une rare 8C Competizione, la toute récente Giulia Quadrifoglio dans ses différentes éditions spéciales, dont GTA et GTAm. Ce collectionneur est un fan des modèles Granturismo Zagato avec l’Alfa S.Z. (1990), qu’il conduit régulièrement, et plusieurs Aston Martin Zagatos de dernière génération.
Le souhait du client ? Pour commencer, le Giulia Quadrifoglio Manuel mis à jour par Zagato dans le contenu de la GTAm, pour conserver la boîte de vitesses mécanique à 6 rapports. En ce qui concerne le design, si pour le 100e anniversaire de la fondation d’Alfa Romeo (1910-2010), Zagato a choisi le thème » TZ « , en créant la TZ3 Corsa à moteur 8C – vainqueur à la Villa d’Este – suivie de la TZ3 Stradale basée sur la Chrysler Viper et immédiatement baptisée par la presse internationale comme la première Alfa Romeo américaine, pour ce nouveau double anniversaire, le thème était plutôt » SZ « . La ligne du prototype Giulia SWB (acronyme de short wheelbase) Corsa est donc une évolution naturelle des modèles Alfa Romeo SZ en commençant par la version Codatronca, née en 1961, et qui a dominé sa classe GT en 1962 – 1963 jusqu’à la S.Z. plus récente dont l’avant a inspiré le traitement avant de la très récente Tonale.
La conception, le développement et la production de la voiture, qui affiche 540 ch sous le capot, ont été réalisés entièrement et de manière indépendante par l’atelier milanais, sans soutien extérieur. La présence de l’écusson Alfa Romeo sur la voiture n’a qu’un but descriptif et promotionnel et le choix de Zagato de s’inspirer de la S.Z. Alfa Romeo. D’un point de vue esthétique, Alfa Romeo, pour se relancer, devrait réfléchir à ce showcar et peut-être le produire en série pour le plus grand plaisir des nombreux « alfisti » du monde entier. Évidemment pas avec une liste de prix d’un million d’euros.