sam. Déc 21st, 2024

L’augmentation de la pauvreté se mesure également dans l’assiette. Le pourcentage de la population de l’UE qui ne peut s’offrir un repas contenant de la viande, du poisson ou un équivalent végétarien tous les deux jours s’élève à 8,3 %. Ce chiffre, pour 2022, est supérieur de 1 % à celui de 2021 (7,3 %). En outre, si l’on considère les personnes exposées au risque de pauvreté, la part de celles qui n’ont pas assez d’argent pour manger des protéines atteint 19,7 %, soit 2,2 points de pourcentage de plus qu’en 2021 (17,5 %).

En 2022, la différence entre la population totale et la population menacée de pauvreté en termes de capacité à s’offrir un repas adéquat était également visible dans les pays de l’Union européenne : la part la plus élevée de personnes menacées de pauvreté ne pouvant s’offrir de la viande ou du poisson ou des protéines végétales équivalentes a été enregistrée en Bulgarie (44,6%), suivie de la Roumanie (43%) et de la Slovaquie (40,5%). La part la plus faible a été enregistrée en Irlande (5%), suivie du Luxembourg (5,1%) et de Chypre (5,6%). L’Italie se situe en milieu de classement avec 7,5 % de la population en difficulté (un pourcentage qui double chez les personnes menacées de pauvreté).

L’indicateur « protéines un jour sur deux » fait partie des éléments observés au niveau des ménages pour calculer le taux de privation matérielle et sociale sévère, c’est l’un des principaux indicateurs du pilier européen des droits sociaux. La possibilité de s’offrir un repas adéquat fait partie des objectifs de développement durable (ODD). Le deuxième objectif « Faim zéro » (ODD 2) vise à éradiquer la faim et toutes les formes de malnutrition, tout en garantissant l’accès de l’ensemble de la population à une alimentation saine, nutritive et adéquate.

By Nermond

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