Les industriels pharmaceutiques demandent de nouvelles règles et plus de garanties de la part du gouvernement italien et de l’Union européenne. « Il est nécessaire de supprimer les liens bureaucratiques de lenteur, de manque de vision stratégique – explique le président de la Commission européenne. Farmindustria Marcello Cattani lors de l’assemblée annuelle -. Il faut maintenant passer aux faits. Après une phase de définition des outils, nous proposons une vision pour continuer à être un leader et à donner de la force au pays, à recruter et à créer des emplois ». Pour le secteur pharmaceutique, en effet, « les nouvelles règles sont importantes, en premier lieu dans la gestion des dépenses, qui est fondamentale pour l’attractivité des investissements, mis en danger par les niveaux désormais insoutenables de la taxe sur la valeur ajoutée ». de retour sur investissement, prévu à 1,5 milliard en 2023 et 1,8 milliard en 2024 (15% du payback). Et encore : remodeler les deux plafonds de dépenses, inclure les médicaments conditionnels à l’innovation dans le Fonds d’innovation dès 2023, augmenter les ressources et uniformiser les règles de gestion des dépenses au niveau régional, ce qui crée des différences dans les territoires.
Dans l’ère post-Covid, l’industrie pharmaceutique italienne est néanmoins une réalité consolidée : 49 milliards d’euros de production en 2022, dont 47,6 milliards d’exportations, 3,3 milliards d’investissements dans la production et la recherche et développement, 68 600 employés, dont 44% de femmes. La ministre des Universités et de la Recherche Anna Maria Bernini assure que « les fonds sont là : grâce au Plan de relance et de résilience, nous pouvons dépenser neuf milliards en cinq ans ». Le « groupe de travail » chargé de « rationaliser les spécialisations universitaires » est quant à lui activé. Le ministre des Affaires européennes et du PNR Raffaele Fitto se dit « optimiste » quant à l’utilisation des ressources européennes, même si la réforme pharmaceutique européenne pourrait déraper. Le ministre de l’Entreprise et du Made in Italy Adolfo Urso rappelle, quant à lui, avoir promu une série de réunions pour « attirer les investissements étrangers dans le secteur pharmaceutique et biomédical ». Enfin, le ministre de la santé Orazio Schillaci souligne que « l’argent doit d’abord être donné aux travailleurs de la santé, puis aux régions » et demande « une nouvelle approche de la santé ». gouvernance de l’Aifa ». Entre-temps, Farmindustria se tourne de plus en plus vers les nouvelles générations, en les aidant à se former. Bientôt, le 19 juillet, le premier Its Campus en Italie sera inauguré pour former des techniciens de laboratoire, des opérateurs de salles blanches, des experts de la chaîne d’approvisionnement et des experts en qualité », annonce Cattani. « À ce jour, quatre cours sont actifs, suivis par une centaine d’étudiants qui sont formés pendant deux ans par plus de 90 managers du secteur ».