C’est une possibilité qui a été envisagée au cours des derniers mois : la visite du Pape à Séville en 2024 à l’occasion du IIe Congrès international des confréries et de la religiosité populaire.. Cet événement très important – qui aura lieu du 4 au 8 décembre prochain – a été le principal sujet de conversation lors de la rencontre qui s’est tenue lundi dernier au Vatican entre François et l’archevêque de Séville, Monseigneur José Ángel Saiz Meneses.
Le prélat de Séville a fait part mardi de cette audience privéequi clôturait un voyage d’une semaine dans différentes villes du monde. Au cours de la rencontre, Monseigneur Saiz a expliqué au Pape certains aspects du congrès et a reçu quelques propositions de la part du Souverain Pontife, qui considère que la religiosité populaire joue un rôle fondamental dans la transmission de la Foi. « Elle a son propre dialecte », a déclaré François à l’archevêque de Séville.
Interrogé par les journalistes, Don José Ángel s’est montré franc quant aux possibilités d’une visite du Saint-Père à Séville à l’occasion du congrès. « Tout est possible », a déclaré l’archevêque, qui a expliqué que « tout le monde invite le Pape ». Cependant, à ce stade et à un an et demi de l’événement international, la présence du Souverain Pontife dans la capitale andalouse est pratiquement impossible. « C’est extrêmement difficile. Ce serait un miracle ».a reconnu Monseigneur Saiz.
25 ans plus tard
Le congrès a lieu 25 ans après le premier qui s’est tenu à Séville à l’automne 1999 et qui s’est achevé par le couronnement de la Vierge de l’Estrella. Le deuxième congrès devait initialement avoir lieu en octobre 2024, mais la coïncidence avec le synode a contraint à le reporter au mois de décembre, à la veille de l’une des solennités les plus importantes de cette ville : l’Immaculée Conception.
La devise choisie Marcher dans l’espérance est un indice clair du point culminant de la réunion, qui pourrait être le départ d’une ou plusieurs images avec cette dédicace et avec une dévotion, dans le cas de plusieurs d’entre elles, qui transcende les frontières locales.
Sept commissions
Pour le congrès, sept commissions ont déjà été mises en place sept commissions pour préparer les différents domaines qu’il couvre : liturgie, communication, infrastructure, événements culturels, économie, travail social et théologie-académique. Parmi les sujets traités, on peut citer la programmation de la d’une grande exposition qui mettra en évidence les liens entre la piété populaire de Séville et celle de l’Andalousie, de l’Espagne et du reste du monde. En outre, il est prévu que le programme culturel, parallèle aux sessions du congrès, soit réparti sur plusieurs sites, avec une présence dans les quartiers de la capitale et dans les villes du reste de l’archidiocèse.
La dernière visite du Pape à Séville remonte à juin 1993, il y a donc 30 ans, à l’occasion de la clôture du Congrès eucharistique, auquel avait participé saint Jean-Paul II. Le Souverain Pontife – surnommé le Pape voyageur – s’était déjà rendu dans la ville en 1982, à l’occasion de la béatification de Soeur Angela.